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MISE EN GARDE IMPORTANTE : INFECTIONS GRAVES, MORTALITÉ, TUMEURS MALIGNES, ÉVÉNEMENTS CARDIOVASCULAIRES INDÉSIRABLES GRAVES (MACE) ET THROMBOSES

Risque accru d’infections bactériennes, fongiques, virales et opportunistes graves, y compris de tuberculose (TB), entraînant une hospitalisation ou une issue fatale. Interrompez le traitement par RINVOQ en cas de survenue d’une infection grave jusqu’à ce que l’infection soit sous contrôle.

Taux plus élevé de mortalité globale, y compris de mort subite d’origine cardiovasculaire sous traitement par un autre inhibiteur des Janus kinases (JAK) par rapport à des inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale (TNF) chez les patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde (PR).

Des tumeurs malignes sont apparues chez des patients traités par RINVOQ. Taux plus élevé de lymphomes et de cancers du poumon sous traitement par un autre inhibiteur des JAK par rapport à des inhibiteurs du TNF chez les patients souffrant de PR.

Taux plus élevé de MACE (définis par un décès d’origine cardiovasculaire, un infarctus du myocarde ou un AVC) sous traitement par un autre inhibiteur des JAK par rapport à des inhibiteurs du TNF chez les patients souffrant de PR.

Des événements thromboemboliques sont apparus chez des patients traités par RINVOQ. Incidence accrue d’embolies pulmonaires et de thromboses veineuses et artérielles sous traitement par un autre inhibiteur des JAK par rapport à des inhibiteurs du TNF.

Pour des informations complémentaires, veuillez consulter la rubrique «Mises en garde et précautions».

 

RINVOQ®

AbbVie AG

Composition

Principes actifs

Upadacitinib (sous forme d'hémihydrate d'upadacitinib).

Excipients

Cellulose microcristalline, hypromellose, mannitol (E421), acide tartrique, silice colloïdale (anhydre), stéarate de magnésium, alcool polyvinylique, macrogol 3350, talc, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer noir (E172) (uniquement dans les comprimés à libération prolongée de 15 mg), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172) (uniquement dans les comprimés à libération prolongée de 45 mg).

Forme pharmaceutique et quantité de principe actif par unité

RINVOQ 15 mg comprimé à libération prolongée

Comprimés à libération prolongée ovales, biconvexes, violets avec l'inscription «a15» d'un côté.

Un comprimé à libération prolongée contient 15 mg d'upadacitinib (sous forme d'hémihydrate d'upadacitinib).

RINVOQ 30 mg comprimé à libération prolongée

Comprimés à libération prolongée ovales, biconvexes, rouges avec l'inscription «a30» d'un côté. Un comprimé à libération prolongée contient 30 mg d'upadacitinib (sous forme d'hémihydrate d'upadacitinib).

RINVOQ 45 mg comprimé à libération prolongée

Comprimés à libération prolongée ovales, biconvexes, jaunes avec l'inscription «a45» d'un côté.

Un comprimé à libération prolongée contient 45 mg d'upadacitinib (sous forme d'hémihydrate d'upadacitinib).

Indications/Possibilités d’emploi

Polyarthrite rhumatoïde

RINVOQ est utilisé pour le traitement des adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère présentant une réponse insuffisante ou ne tolérant pas un traitement avec un ou plusieurs antirhumatismaux modificateurs de la maladie (csDMARD) de synthèse conventionnels.

RINVOQ peut être utilisé chez les patients adultes en association avec le méthotrexate ou d'autres csDMARD ou en monothérapie.

Arthrite psoriasique

RINVOQ est utilisé pour le traitement des adultes atteints d'arthrite psoriasique active dont la réponse au traitement par un ou plusieurs antirhumatismaux modificateurs de la maladie (DMARD) est insuffisante ou qui ne l'ont pas toléré. RINVOQ peut s'administrer en monothérapie ou en association avec des DMARD non biologiques.

Spondylarthrite ankylosante (maladie de Bechterew)

RINVOQ est utilisé pour le traitement des adultes atteints de spondylarthrite ankylosante active dont la réponse aux antirhumatismaux non stéroïdiens (AINS) est insuffisante.

Dermatite atopique

RINVOQ est utilisé pour le traitement des adultes atteints de dermatite atopique modérée à sévère lorsqu'une thérapie par des médicaments topiques conventionnels ne permet pas un contrôle adéquat de la maladie ou n'est pas recommandée.

Colite ulcéreuse

RINVOQ est utilisé pour le traitement des adultes atteints de colite ulcéreuse active modérée à sévère, présentant une réponse insuffisante ou une perte de réponse à au moins un agent biologique, qui ne l'ont pas toléré ou pour lesquels ce type de traitement est contre-indiqué.

Maladie de Crohn

RINVOQ est utilisé pour le traitement des adultes atteints d'une maladie de Crohn active modérée à sévère, présentant une réponse insuffisante ou une perte de réponse à au moins un agent biologique, qui ne l'ont pas toléré ou pour lesquels ce type de traitement est contre-indiqué.

Posologie/Mode d’emploi

Le traitement par RINVOQ doit être mis en place par un médecin ayant l'expérience du diagnostic et du traitement de maladies pour lesquelles RINVOQ est indiqué.

Polyarthrite rhumatoïde, arthrite psoriasique, spondylarthrite ankylosante

La dose orale recommandée de RINVOQ est de 15 mg une fois par jour.

Dermatite atopique

Adultes

La dose orale recommandée de RINVOQ est de 15 mg une fois par jour.

Traitement topique adjuvant

RINVOQ peut être utilisé avec ou sans corticostéroïdes topiques. Les inhibiteurs de la calcineurine topiques peuvent être utilisés de façon intermittente sur les zones sensibles comme le visage, le cou, les zones intertrigineuses et les parties génitales.

Le traitement par RINVOQ doit être interrompu lorsqu'il n'apporte pas de bénéfice clinique au bout de 12 semaines.

Colite ulcéreuse

Induction

La dose d'induction recommandée de RINVOQ est de 45 mg une fois par jour pendant 8 semaines.

Chez les patients n'ayant pas présenté un bénéfice thérapeutique suffisant jusqu'à la semaine 8 (voir rubrique «Propriétés/effets»), l'utilisation de RINVOQ 45 mg une fois par jour pendant 8 semaines supplémentaires peut être envisagée en tenant compte du risque des patients de MACE, de TEV et de maladies malignes.

Il n'existe pas de données justifiant le bénéfice d'un traitement d'induction au-delà de 16 semaines. RINVOQ doit être définitivement arrêté chez les patients ne présentant aucun signe de bénéfice thérapeutique jusqu'à la semaine 16.

Entretien (pour les patients présentant une réponse clinique après 8 ou 16 semaines d'induction)

La dose d'entretien recommandée de RINVOQ est de 15 mg ou 30 mg une fois par jour.

Une dose de 30 mg peut être envisagée pour les patients présentant une activité élevée de la maladie, qui ont eu besoin d'un traitement d'induction de 16 semaines ou qui n'ont pas obtenu une réponse suffisante avec 15 mg une fois par jour (voir la rubrique «Propriétés/effets»), en tenant compte du risque des patients de MACE, de TEV et de maladies malignes (voir «Mises en garde et précautions».

La dose d'entretien efficace la plus faible doit toujours être utilisée.

Chez les patients âgés de 65 ans et plus, la dose d'entretien recommandée est de 15 mg une fois par jour.

Chez les patients ayant répondu au traitement par RINVOQ, les corticostéroïdes peuvent être réduits et/ou arrêtés, en fonction de la norme de soins.

Pour les ajustements de dose en cas d'administration concomitante des inhibiteurs puissants du cytochrome P450 (CYP) 3A4, voir «Interactions».

Maladie de Crohn

Induction

La dose d'induction recommandée de RINVOQ est de 45 mg une fois par jour pendant 12 semaines.

Chez les patients n'ayant pas obtenu un bénéfice thérapeutique suffisant jusqu'à la semaine 12 (voir rubrique «Propriétés/effets»), une induction prolongée de 12 semaines supplémentaires à une dose de 30 mg une fois par jour peut être envisagée en tenant compte du risque des patients de MACE, de TEV et de maladies malignes.

RINVOQ doit être définitivement arrêté chez les patients ne présentant aucun signe de bénéfice thérapeutique après un traitement de 24 semaines au total.

Entretien (pour les patients présentant une réponse clinique après 12 ou 24 semaines d'induction)

La dose d'entretien recommandée de RINVOQ est de 15 mg ou 30 mg une fois par jour.

Une dose de 30 mg peut être envisagée pour les patients présentant une activité élevée de la maladie, qui ont eu besoin d'un traitement d'induction de 24 semaines ou qui n'ont pas obtenu une réponse suffisante avec 15 mg une fois par jour (voir la rubrique «Propriétés/effets»), en tenant compte du risque des patients de MACE, de TEV et de maladies malignes (voir «Mises en garde et précautions»).

La dose d'entretien efficace la plus faible doit toujours être utilisée.

Chez les patients âgés de 65 ans et plus, la dose d'entretien recommandée est de 15 mg une fois par jour.

Chez les patients répondant au traitement d'induction ou d'entretien par RINVOQ, les corticostéroïdes peuvent être réduits et/ou arrêtés, en fonction de la norme de soins.

Pour les ajustements de dose en cas d'administration concomitante des inhibiteurs puissants du CYP3A4, voir «Interactions».

Interactions

Pour les patients atteints de colite ulcéreuse et de la maladie de Crohn prenant de puissants inhibiteurs du CYP3A4 (par ex. kétoconazole, clarithromycine), la dose d'induction recommandée est de 30 mg une fois par jour et la dose d'entretien recommandée est de 15 mg une fois par jour (voir «Interactions»).

Type d'utilisation

La dose orale recommandée de RINVOQ peut être prise avec ou sans aliments. Les comprimés de RINVOQ doivent être avalés entiers. Ils ne doivent pas être divisés, broyés ou mâchés.

Instauration du traitement

Il est recommandé de ne pas utiliser RINVOQ chez des patients ayant une numération absolue des lymphocytes (NAL) inférieure à 500 cellules/mm3, une numération absolue des neutrophiles (NAN) inférieure à 1000 cellules/mm3 ou un taux d'hémoglobine inférieur à 8 g/dl.

Interruption du traitement

Si un patient présente une infection grave, le traitement avec RINVOQ doit être interrompu jusqu'à ce que l'infection soit sous contrôle (voir «Mises en garde et précautions»).

Tableau 1: Interruption recommandée de l'administration en présence de valeurs d'analyse anormales

Paramètre biologique

Mesure

Numération absolue des neutrophiles (NAN)

Le traitement doit être interrompu si la NAN est < 1000 cellules/mm3 et peut être repris lorsqu'elle repasse au-dessus de cette valeur.

Numération absolue des lymphocytes (NAL)

Le traitement par RINVOQ doit être interrompu si la NAL est < 500 cellules/mm3 et peut être repris lorsqu'elle repasse au-dessus de cette valeur.

Hémoglobine (Hb)

Le traitement doit être interrompu si le taux d'hémoglobine est < 8 g/dl et peut être repris lorsque l'Hb repasse au-dessus de cette valeur.

Transaminases hépatiques

Le traitement doit être interrompu temporairement en cas de suspicion d'une lésion hépatique induite par le médicament.

 

Oubli d'une dose

Lorsqu'une dose de RINVOQ a été oubliée, elle doit être prise dès que possible. La prise doit ensuite être poursuivie aux moments prévus.

Immunosuppresseurs

L'association avec d'autres immunosuppresseurs puissants comme l'azathioprine, la 6-mercaptopurine, la ciclosporine, le tacrolimus et les DMARD biologiques ou avec d'autres inhibiteurs des Janus kinases (JAK) n'a pas été étudiée dans des études cliniques et n'est pas recommandée.

Instructions posologiques particulières

Patients présentant des troubles de la fonction hépatique

L'administration de RINVOQ n'est pas recommandée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh C) (voir «Pharmacocinétique»).

Polyarthrite rhumatoïde, arthrite psoriasique, spondylarthrite ankylosante et dermatite atopique

Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère (Child-Pugh A) à modérée (Child-Pugh B).

Colite ulcéreuse et maladie de Crohn

Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (Child Pugh A) ou modérée (Child Pugh B), la posologie recommandée est la suivante:

Induction: 30 mg une fois par jour

Entretien: 15 mg une fois par jour

Patients présentant des troubles de la fonction rénale

Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère ou modérée. L'utilisation de RINVOQ n'a pas été étudiée chez des patients atteints d'insuffisance rénale terminale (débit de filtration glomérulaire estimé < 15 ml/min/1,73 m2) et n'est donc pas recommandée chez ces patients.

Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère, la posologie recommandée est la suivante:

Tableau 2: Posologie recommandée en cas d'insuffisance rénale sévèrea

Indication

Posologie recommandée (une fois par jour)

Polyarthrite rhumatoïde, arthrite psoriasique, spondylarthrite ankylosante, dermatite atopique

15 mg

Colite ulcéreuse et maladie de Crohn

Dose d'induction: 30 mg

Dose d'entretien: 15 mg

a Débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe) de 15 à < 30 ml/min/1,73 m2

 

Patients âgés

Des données limitées sont disponibles concernant les patients âgés de 75 ans ou plus.

Chez les patients âgés de 65 ans ou plus, les effets indésirables, y compris des infections graves, ont été plus fréquents.

Pour la colite ulcéreuse et la maladie de Crohn, des doses supérieures à 15 mg une fois par jour en traitement d'entretien ne sont pas recommandées chez les patients âgés de 65 ans et plus (voir «Effets indésirables»).

Enfants et adolescents

La sécurité à long terme de RINVOQ n'a pas encore été établie chez les enfants et adolescents âgés de 0 à moins de 18 ans.

Contre-indications

Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients (voir «Composition»). Patients atteints de tuberculose active.

Mises en garde et précautions

Utilisation chez les patients âgés de plus de 65 ans

Étant donné le risque élevé d'infections graves, d'infarctus du myocarde et de maladies malignes associé aux inhibiteurs des JAK chez les patients de plus de 65 ans, RINVOQ devrait faire l'objet de précautions particulières chez les patients dans cette tranche d'âge atteints de colite ulcéreuse ou de la maladie de Crohn et devrait être utilisé uniquement si des alternatives thérapeutiques adéquates ne sont pas disponibles pour les patients dans cette tranche d'âge atteints de polyarthrite rhumatoïde, d'arthrite psoriasique, de spondylarthrite ankylosante ou de dermatite atopique (voir les détails complémentaires à la rubrique «Mises en garde et précautions»).

Chez les patients âgés de 65 ans et plus, le risque d'effets indésirables est accru avec RINVOQ 30 mg une fois par jour. La dose recommandée pour l'utilisation à long terme pour ce groupe de patients est de 15 mg une fois par jour.

Induction prolongée en cas de colite ulcéreuse

Les données relatives aux patients suivant une induction prolongée (16 semaines) sont limitées. On ne peut pas exclure un risque accru d'effets indésirables pour ces patients.

Infections graves

Des infections graves, dont certaines ayant eu une issue fatale, ont été rapportées chez des patients sous RINVOQ. Les infections graves les plus fréquentes rapportées sous RINVOQ étaient des pneumonies, des cellulites et des infections des voies urinaires (voir «Effets indésirables»). Des cas d'infections opportunistes ont été rapportés sous RINVOQ: tuberculose, zona sur plusieurs dermatomes, candidose orale/œsophagienne et cryptococcose.

Un taux plus élevé d'infections graves a été observé sous RINVOQ 30 mg par rapport à RINVOQ 15 mg.

L'administration de RINVOQ doit être évitée chez les patients atteints d'une infection active grave, y compris d'infections localisées.

Une évaluation du rapport bénéfice-risque doit être réalisée avant le début du traitement avec RINVOQ dans les cas suivants:

chez les patients présentant des infections chroniques ou récidivantes,

chez les patients exposés à la tuberculose,

chez les patients présentant une infection grave ou opportuniste à l'anamnèse,

chez les patients vivant dans des régions de tuberculose endémique ou de mycoses endémiques ou ayant voyagé dans de telles régions,

ou

chez les patients présentant des pathologies sous-jacentes qui les rendent sensibles aux infections.

Les patients doivent être étroitement observés pendant et après le traitement avec RINVOQ afin de déceler les signes et symptômes d'infection. Le traitement avec RINVOQ doit être interrompu si le patient développe une infection grave ou opportuniste. Si une nouvelle infection apparaît chez un patient sous traitement avec RINVOQ, celui-ci doit immédiatement subir tous les examens de diagnostic appropriés pour les patients immunodéficients, et le traitement antimicrobien correspondant doit être mis en place. Le patient doit être étroitement surveillé et le traitement avec RINVOQ doit être interrompu au cas où le patient ne répondrait pas au traitement antimicrobien. Le traitement avec RINVOQ peut être repris dès que l'infection est sous contrôle.

Tuberculose

Un dépistage de la tuberculose doit être réalisé avant le début du traitement avec RINVOQ. RINVOQ ne doit pas être utilisé chez les patients porteurs d'une tuberculose active. Une prophylaxie antituberculeuse doit être mise en place avant le traitement avec RINVOQ chez les patients porteurs d'une tuberculose latente non traitée. Une consultation chez un médecin spécialisé dans le traitement de la TB est recommandée pour décider s'il est approprié d'initier un traitement anti-TB pour un patient donné. Les patients doivent être surveillés afin de détecter l'apparition de signes et symptômes de tuberculose, y compris si la recherche d'une infection tuberculeuse latente a donné un résultat négatif avant le début du traitement.

Réactivation virale

Des réactivations virales ont été rapportées dans des études cliniques, y compris des réactivations du virus de l'herpès (p.ex. zona) et du virus de l'hépatite B (voir «Effets indésirables»). Le risque de zona semble être plus élevé chez les patients traités par RINVOQ au Japon. Si un patient développe un zona, une interruption temporaire du traitement avec RINVOQ jusqu'à la fin de l'épisode doit être envisagée.

Un dépistage de l'hépatite virale selon les directives cliniques doit être réalisé avant le début et au cours du traitement avec RINVOQ et le patient doit être surveillé afin de déceler toute réactivation. Les patients testés positifs aux anticorps anti-VHC et à l'ARN du virus de l'hépatite C ont été exclus des études cliniques. Les patients testés positifs à l'antigène de surface du virus de l'hépatite B ou à l'ADN du virus de l'hépatite B ont été exclus des études cliniques. Un hépatologue doit être consulté lorsque l'ADN du virus de l'hépatite B est détecté au cours du traitement avec RINVOQ.

Vaccinations

Aucune donnée n'est disponible concernant la réponse à la vaccination par des vaccins vivants chez les patients traités avec RINVOQ. L'état actuel des données ne permet pas d'évaluer complètement dans quelle mesure RINVOQ inhibe la réponse immunitaire aux néoantigènes et/ou aux antigènes de rappel. Avant de commencer la thérapie par RINVOQ, il est recommandé d'actualiser le statut vaccinal du patient, notamment les vaccinations contre la varicelle/le zona, selon la situation (voir «Propriétés/Effets»). L'utilisation de vaccins vivants atténués n'est pas recommandée pendant ou immédiatement avant un traitement avec RINVOQ. Si un vaccin vivant est envisagé avant le traitement par RINVOQ, la période entre le vaccin vivant et le traitement par RINVOQ doit respecter les directives actuelles en matière de vaccination pour les principes actifs immunomodulateurs. Conformément à ces directives, un vaccin vivant contre l'herpès-zona ne doit être administré qu'aux patients ayant une anamnèse de varicelle ou de varicelle-zona positive connue. Le vaccin doit être administré 4 semaines avant le traitement par un agent immunomodulateur actif tel que RINVOQ.

Mortalité globale

Dans une vaste étude de sécurité randomisée, réalisée après la mise sur le marché d'un autre inhibiteur des JAK chez des patients atteints de PR âgés de 50 ans et plus, présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire, un taux de mortalité global plus élevé a été observé, y compris par mort subite d'origine cardiovasculaire, chez les patients qui étaient traités avec l'inhibiteur des JAK, par rapport aux patients traités avec les inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale (TNF). Évaluez le rapport bénéfice/risque pour chaque patient avant de commencer ou de poursuivre une thérapie par RINVOQ.

Maladies tumorales malignes

Des tumeurs, y compris des lymphomes, ont été rapportées dans des études cliniques avec RINVOQ (voir «Effets indésirables»). Un taux de maladies tumorales malignes (imputables au NMSC) plus élevé a été observé sous RINVOQ 30 mg par rapport à RINVOQ 15 mg. Dans une vaste étude de sécurité randomisée réalisée après la mise sur le marché, chez des patients à partir de 50 ans atteints de polyarthrite rhumatoïde et présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire supplémentaire, on a observé sous un autre inhibiteur des JAK, une incidence plus élevée de maladies tumorales, en particulier de cancer du poumon, de lymphome et de cancer de la peau non mélanocytaire (NMSC), comparativement aux inhibiteurs du TNF. Dans cette étude, un risque encore plus élevé de maladies tumorales malignes a été démontré chez les patients de plus de 65 ans et chez les patients fumeurs ou anciens fumeurs.

RINVOQ devrait faire l'objet de précautions particulières chez les patients atteints de colite ulcéreuse ou de la maladie de Crohn et ne devrait être utilisé chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, de rhumatisme psoriasique, de spondylarthrite ankylosante ou de dermatite atopique que lorsque des alternatives thérapeutiques appropriées ne sont pas disponibles. Cette précaution s'applique aux patients suivants:

Patients âgés de plus de 65 ans,

Patients fumeurs ou anciens fumeurs,

Patients présentant d'autres facteurs de risque pour les maladies malignes (par exemple, présence ou antécédents de maladies malignes, à l'exception d'un cancer de la peau non mélanocytaire traité avec succès).

Cancer de la peau non mélanocytaire (NMSC)

Des NMSC ont été rapportés chez des patients traités avec RINVOQ. Dans une vaste étude de sécurité randomisée, réalisée après la mise sur le marché d'un autre inhibiteur des JAK, chez des patients atteints de PR âgés de 50 ans et plus présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire, une augmentation globale des cas de NMSC a été observée, y compris de carcinomes épidermoïdes de la peau, chez les patients qui étaient traités avec l'inhibiteur des JAK, par rapport aux inhibiteurs du TNF. Comme l'incidence des NMSC chez les patients âgés et chez les patients ayant des antécédents de NMSC est plus élevée, il convient de traiter ces patients avec prudence. Des examens réguliers de la peau sont recommandés chez les patients présentant un risque accru de cancer de la peau (voir «Effets indésirables»).

Évènements thromboemboliques

Des évènements thromboemboliques (thrombose veineuse profonde de la jambe, embolie pulmonaire et thrombose artérielle) ont été rapportés sous traitement avec des inhibiteurs des JAK, y compris RINVOQ, avec parfois une issue fatale.

Dans une vaste étude de sécurité randomisée, avec contrôle actif, chez des patients à partir de 50 ans atteints de polyarthrite rhumatoïde et présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire supplémentaire, on a observé sous un autre inhibiteur des JAK, une incidence plus élevée et dose-dépendante d'événements thromboemboliques, y compris d'embolie pulmonaire, par rapport aux patients recevant des inhibiteurs du TNF. La plupart de ces événements étaient graves et quelques-uns ont entraîné le décès du patient.

Les médecins prescripteurs doivent évaluer les facteurs de risque d'événements thromboemboliques des patients avant le début du traitement et régulièrement pendant le traitement. Examinez immédiatement les patients présentant des signes et des symptômes d'événement thromboembolique et arrêtez le traitement par RINVOQ chez les patients pour lesquels vous soupçonnez un événement thromboembolique, quelle que soit la dose ou l'indication.

Réactions d'hypersensibilité

De graves réactions d'hypersensibilité, dont l'anaphylaxie et l'angio-œdème, ont été signalées lors d'études cliniques chez des patients sous traitement par RINVOQ. En cas d'apparition d'une réaction d'hypersensibilité cliniquement significative, le traitement par RINVOQ doit être interrompu et une thérapie appropriée doit être instaurée (voir «Effets indésirables»).

Toxicité embryonnaire/fœtale

Des études effectuées chez l'animal ont montré que RINVOQ peut nuire au fœtus. Les femmes en mesure de procréer doivent être informées du risque potentiel pour un fœtus et être incitées à utiliser une méthode contraceptive fiable (voir «Grossesse, Allaitement»).

Perforations gastro-intestinales

Des perforations gastro-intestinales ont rarement été observées sous traitement avec RINVOQ. Des cas de perforations gastro-intestinales ont été rapportés dans les études cliniques ainsi qu'après la mise sur le marché. RINVOQ devrait être utilisé avec précaution chez les patients pouvant présenter un risque de perforation gastro-intestinale (par ex., patients présentant une diverticulose ou ayant présenté une diverticulite dans le passé, et les patients prenant des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), des corticostéroïdes ou des opioïdes). Les patients présentant de nouveaux signes et symptômes abdominaux devraient être examinés immédiatement afin de détecter rapidement une diverticulite ou une perforation gastro-intestinale.

Anomalies hématologiques

Neutropénie: le traitement avec RINVOQ a été associé à une augmentation de l'incidence des neutropénies (NAN < 1000 cellules/mm3). Il n'y avait pas de relation évidente entre une numération des neutrophiles basse et l'apparition d'infections graves.

Lymphopénie: des NAL inférieures à 500 cellules/mm3 ont été rapportées dans des études cliniques sur RINVOQ. Il n'y avait pas de relation évidente entre une numération des lymphocytes basse et l'apparition d'infections graves.

Anémie: une baisse du taux d'hémoglobine en dessous de 8 g/dl a été rapportée dans des études cliniques sur RINVOQ.

La plupart des modifications des paramètres sanguins précitées étaient transitoires et ont régressé après une interruption temporaire du traitement.

Ces paramètres doivent être déterminés lors de l'examen de routine du patient avant le début ainsi que pendant le traitement. Le traitement ne doit pas être commencé et/ou doit être interrompu temporairement chez les patients remplissant les critères du tableau 1 (voir «Posologie/Mode d'emploi»).

Événements cardiovasculaires indésirables graves (MACE)

Dans une vaste étude randomisée, avec contrôle actif, chez des patients à partir de 50 ans atteints de polyarthrite rhumatoïde et présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire supplémentaire, on a observé sous un autre inhibiteur des JAK, une incidence plus élevée de MACE (définis comme un décès d'origine cardiovasculaire, un infarctus du myocarde non mortel et un accident vasculaire cérébral non mortel), comparativement aux inhibiteurs du TNF. Dans cette étude, un risque accru de MACE a été mis en évidence chez les patients de plus de 65 ans, chez les patients fumeurs ou anciens fumeurs et chez les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaire.

RINVOQ devrait faire l'objet de précautions particulières chez les patients atteints de colite ulcéreuse ou de la maladie de Crohn et ne devrait être utilisé chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, de rhumatisme psoriasique, de spondylarthrite ankylosante ou de dermatite atopique que lorsque des alternatives thérapeutiques appropriées ne sont pas disponibles. Cette précaution s'applique aux patients suivants:

Patients âgés de plus de 65 ans,

Patients fumeurs ou anciens fumeurs,

Patients présentant d'autres facteurs de risque cardiovasculaire.

Lipémie

Le traitement avec RINVOQ a été associé à une augmentation des taux de lipides, notamment du cholestérol total, du cholestérol LDL (Low-Density Lipoprotein) et du cholestérol HDL (High-Density Lipoprotein) (voir «Effets indésirables»). Le taux de cholestérol LDL élevé est revenu aux valeurs d'avant traitement après un traitement avec une statine. L'effet de cette augmentation des lipides sur la morbidité et la mortalité cardiovasculaire n'a pas été étudié.

L'observation des patients doit commencer douze semaines après le début du traitement et être poursuivie ensuite selon les directives cliniques internationales concernant l'hyperlipidémie.

Hypoglycémie chez des patients suivant un traitement contre le diabète

Des cas d’hypoglycémie ont été rapportés suite à l’instauration d’un traitement par des inhibiteurs des JAK chez des patients ayant reçu des médicaments contre le diabète. Il peut être nécessaire d’ajuster la dose du médicament antidiabétique en cas d’hypoglycémie.

Élévation des transaminases hépatiques

Par rapport au placebo, le traitement avec RINVOQ a été associé à une élévation plus fréquente des enzymes hépatiques.

Ces paramètres doivent être déterminés lors de l'examen de routine du patient avant le début ainsi que pendant le traitement. Il est recommandé de déterminer immédiatement la cause de l'élévation des enzymes hépatiques afin d'identifier une potentielle lésion du foie due aux médicaments.

Si des élévations de l'ALAT ou de l'ASAT sont observées lors des examens de routine du patient et qu'une lésion hépatique d'origine médicamenteuse est suspectée, RINVOQ doit être interrompu jusqu'à ce que ce diagnostic soit exclu.

Résidus de médicaments dans les selles

Des cas de résidus médicamenteux dans les selles ou les effluents de stomie ont été signalés chez des patients traités par RINVOQ. La plupart des rapports décrivaient des troubles gastro-intestinaux anatomiques (entre autres, iléostomie, colostomie, résection intestinale) ou fonctionnels avec des temps de transit gastro-intestinal raccourcis. Demandez aux patients de contacter leur professionnel de santé si des résidus de médicaments sont observés à plusieurs reprises. Surveillez cliniquement les patients et envisagez un autre traitement en cas de réponse thérapeutique inadéquate.

Interactions

Effets possibles d'autres médicaments sur la pharmacocinétique de l'upadacitinib

L'upadacitinib est métabolisé in vitro par le CYP3A et, dans une faible mesure, également par le CYP2D6.

Inhibiteurs puissants du CYP3A4

L'exposition à l'upadacitinib est augmentée en cas d'administration concomitante des inhibiteurs puissants du CYP3A4 (p.ex. le kétoconazole, l'itraconazole, le posaconazole, le voriconazole, la clarithromycine et le pamplemousse). RINVOQ 15 mg une fois par jour doit être utilisé avec prudence chez les patients sous traitement à long terme avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4. Pour les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l'intestin qui prennent de puissants inhibiteurs du CYP3A4, la dose d'induction recommandée est de 30 mg une fois par jour et la dose d'entretien recommandée est de 15 mg une fois par jour (voir «Posologie/Mode d'emploi»).

Des alternatives aux puissants inhibiteurs du CYP3A4 doivent être envisagées en cas d'utilisation sur le long terme. Les aliments ou boissons contenant du pamplemousse devraient être évités pendant l'utilisation d'upadacitinib.

Inducteurs puissants du CYP3A4

L'exposition à l'upadacitinib est diminuée en cas d'administration concomitante avec des inducteurs puissants du CYP3A4 (p.ex. rifampicine), ce qui pourrait réduire l'effet thérapeutique de RINVOQ (voir «Pharmacocinétique»).

La co-administration de RINVOQ et d'inducteurs puissants du CYP3A4 n'est pas recommandée.

Autres interactions

Le méthotrexate, les inhibiteurs de l'OATP1B et les médicaments modifiant le pH (p.ex. antiacides ou inhibiteurs de la pompe à protons) n'ont pas d'influence sur l'exposition plasmatique à l'upadacitinib. Le phénotype métabolique du CYP2D6 n'a pas eu d'influence sur la pharmacocinétique de l'upadacitinib, ce qui permet de conclure que les inhibiteurs du CYP2D6 n'ont pas d'effet cliniquement pertinent sur l'exposition à l'upadacitinib.

Le tableau 3 présente l'effet des médicaments co-administrés sur l'exposition plasmatique à l'upadacitinib.

Tableau 3. Interactions médicamenteuses: modification de la pharmacocinétique de l'upadacitinib en présence de médicaments co-administrés

 

Rapport (IC à 90 %)a

 

Médicament co-administré

Schéma thérapeutique du médicament co-administré

Schéma thérapeutique de l'upadacitinib

N

Cmax

AUC

Incidence clinique

Méthotrexate

10 à 25 mg par semaine pendant au moins 4 semaines

6, 12 ou 24 mg deux fois par jourb x 26 jours

10

0,97

(0,86-1,09)

0,99

(0,93-1,06)

Pas d'ajustement de la dose

Inhibiteur puissant du CYP3A4: Kétoconazole

400 mg 1 fois/jour x 6 jours

Dose unique 3 mgb

11

1,70
(1,55-1,89)

1,75
(1,62-1,88)

La posologie recommandée est de 15 mg une fois par jour en cas de polyarthrite rhumatoïde, d'arthrite psoriasique, de spondylarthrite ankylosante et de dermatite atopique. Prudence en cas d'utilisation à long terme.

En cas de colite ulcéreuse et de maladie de Crohn, la dose d'induction doit être réduite à 30 mg et la dose d'entretien à 15 mg en cas d'association avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4. Des alternatives aux puissants inhibiteurs du CYP3A4 doivent être envisagées en cas d'utilisation sur le long terme.

Inducteur puissant du CYP3A4: Rifampicine

600 mg 1 fois/jour x 9 jours

Dose unique 12 mgb

12

0,49
(0,44-0,55)

0,39
(0,37-0,42)

Peut réduire l'effet.

Prise concomitante non recommandée.

Inhibiteur de l'OATP1B: Rifampicine

Dose unique 600 mg

Dose unique 12 mgb

12

1,14

(1,02-1,28)

1,07

(1,01-1,14)

Aucun ajustement posologique n'est recommandé en cas d'administration concomitante d'upadacitinib et d'inhibiteurs de l'OATP1B.

 

IC: intervalle de confiance

a Rapports pour Cmax et l'AUC lorsque l'upadacitinib est co-administré avec le médicament indiqué par rapport à l'administration de l'upadacitinib seul

b L'upadacitinib était administré sous une forme à libération immédiate

Effets possibles de l'upadacitinib sur la pharmacocinétique d'autres médicaments

Des études in vitro indiquent que l'upadacitinib n'inhibe pas l'activité des enzymes du cytochrome P450 (CYP) (CYP1A2, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6 et CYP3A4) à des concentrations cliniquement pertinentes. Des études in vitro indiquent que l'upadacitinib, à des concentrations cliniquement pertinentes, induit le CYP3A4 mais pas le CYP2B6 ni le CYP1A2. Des études in vitro indiquent que l'upadacitinib, à des concentrations cliniquement pertinentes, n'inhibe pas les transporteurs P-gp, BCRP, OATP1B1, OATP1B3, OCT1, OCT2, OAT1, OAT3, MATE1 et MATE2K.

Des études cliniques indiquent que l'upadacitinib n'a pas d'effet cliniquement pertinent sur la pharmacocinétique des médicaments administrés simultanément. Après la prise de 30 mg et 45 mg d'upadacitinib une fois par jour, les effets des deux doses sur les différentes enzymes du CYP (CYP1A2, CYP3A, CYP2C9 et CYP2C19) ont été similaires, à l'exception de l'effet sur le CYP2D6. Après la prise de 30 mg et 45 mg d'upadacitinib une fois par jour, une induction faible du CYP3A4 a été observée. Une inhibition faible du CYP2D6 a été observée lors de l'utilisation d'upadacitinib à 45 mg, mais pas à 30 mg.

Le tableau 4 présente l'effet de l'upadacitinib sur l'exposition plasmatique aux médicaments co-administrés.

Tableau 4. Interactions médicamenteuses: modification de la pharmacocinétique de médicaments co-administrés en présence de l'upadacitinib

 

Rapport (IC à 90 %)a

 

Médicament co-administré

Schéma thérapeutique du médicament co-administré

Schéma thérapeutique de l'upadacitinib

N

Cmax

AUC

Incidence clinique

Méthotrexate

10 à 25 mg par semaine pendant au moins 4 semaines

6, 12 ou 24 mg deux fois par jourb x 26 jours

10

1,03

(0,86-1,23)

1,14

(0,91-1,43)

Pas d'ajustement de la dose

Substrat sensible du CYP1A2: Caféine

Dose unique 200 mg

45 mg 1 fois/jourc x 11 jours

18

1,05

(0,97-1,14)

1,04

(0,95-1,13)

Pas d'ajustement de la dose

Substrat sensible du CYP3A: Midazolam

Dose unique 5 mg

30 mg 1 fois/jourx 10 jours

20

0,74
(0,68-0,80)

0,74
(0,68-0,80)

Pas d'ajustement de la dose

Substrat sensible du CYP3A: Midazolam

Dose unique 5 mg

45 mg 1 fois/jourc x 10 jours

19

0,75
(0,69-0,83)

0,76
(0,69-0,83)

Pas d'ajustement de la dose

Substrat sensible du CYP2D6: Dextrométhorphane

Dose unique 30 mg

30 mg 1 fois/jourc x 11 jours

20

1,09

(0,98-1,21)

1,07

(0,95-1,22)

Pas d'ajustement de la dose

Substrat sensible du CYP2D6: Dextrométhorphane

Dose unique

30 mg

45 mg 1 fois/jourc x 11 jours

19

1,30 (1,13 - 1,50)

1,35

(1,18 - 1,54)

Pas d'ajustement de la dose

Substrat sensible du CYP2C9: Warfarine

Dose unique

10 mg

45 mg 1 fois/jourc x 11 jours

18

1,18

(1,05-1,33)

1,12

(1,05-1,20)

Pas d'ajustement de la dose

Marqueur sensible du CYP2C19: rapport métabolique (metabolic ratio) entre le 5-OH-oméprazole et l'oméprazole

Dose unique de 40 mg d'oméprazole

45 mg 1 fois/jourc x 11 jours

18

-

0,96

(0,90-1,02)

Pas d'ajustement de la dose

Substrat du CYP2B6: Bupropion

Dose unique 150 mg

30 mg 1 fois/jourc x 11 jours

22

0,87

(0,79-0,96)

0,92

(0,87-0,98)

Pas d'ajustement de la dose

Rosuvastatine

Dose unique 5 mg

30 mg 1 fois/jourc x 10 jours

12

0,77
(0,63-0,94)

0,67
(0,56-0,82)

Pas d'ajustement de la dose

Atorvastatine

Dose unique 10 mg

30 mg 1 fois/jourc x 10 jours

24

0,88
(0,79-0,97)

0,77
(0,70-0,85)

Pas d'ajustement de la dose

Contraceptifs oraux: Éthinylestradiol

Dose unique 0,03 mg

30 mg 1 fois/jourc x 14 jours

22

0,96

(0,89-1,02)

1,11

(1,04-1,19)

Pas d'ajustement de la dose

Contraceptifs oraux: Lévonorgestrel

Dose unique 0,15 mg

30 mg 1 fois/jourc x 14 jours

22

0,96

(0,87-1,06)

0,96

(0,85-1,07)

Pas d'ajustement de la dose

 

IC: intervalle de confiance

a Rapports pour Cmax et l'AUC lorsque l'upadacitinib est co-administré avec le médicament indiqué par rapport à l'administration de l'upadacitinib seul

b Formulation à libération immédiate

c Formulation à libération prolongée

En cas d'administration concomitante d'upadacitinib, aucun ajustement posologique des substrats du CYP3A, des substrats du CYP2D6, de la rosuvastatine ou de l'atorvastatine n'est recommandé. L'upadacitinib n'a pas d'influence notable sur l'exposition plasmatique à l'éthynylestradiol, au lévonorgestrel, au méthotrexate ou aux médicaments qui sont des substrats de métabolisation par CYP1A2, CYP2B6, CYP2C19 ou CYP2C9.

Grossesse, allaitement

Grossesse

Il n'existe pas de données suffisantes concernant l'emploi chez la femme enceinte. Les expérimentations animales ont révélé une toxicité de reproduction (voir «Données précliniques»). L'upadacitinib s'est avéré tératogène chez le rat et le lapin et a eu des effets sur les os des fœtus de rat et le cœur des fœtus de lapin lors de l'exposition in utero.

RINVOQ ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue. Les femmes en âge de procréer doivent être avisées d'utiliser une méthode contraceptive fiable pendant le traitement et jusqu'à 4 semaines après la dernière dose de RINVOQ.

Lorsqu'une patiente se trouve enceinte pendant le traitement par RINVOQ, les futurs parents doivent être informés du risque potentiel pour le fœtus.

Allaitement

On ne sait pas si l'upadacitinib ou ses métabolites passent dans le lait maternel. Les données pharmacodynamiques/toxicologiques disponibles chez l'animal ont montré que l'upadacitinib passe dans le lait maternel.

Un risque pour les nouveau-nés et nourrissons est possible. RINVOQ ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement. La décision d'arrêter soit l'allaitement, soit le traitement par RINVOQ doit être prise en tenant compte des bénéfices de l'allaitement pour l'enfant autant que des bénéfices du traitement pour la mère.

Fertilité

L'influence de l'upadacitinib sur la fertilité humaine n'a pas été étudiée. Les études chez l'animal n'ont mis en évidence aucun effet sur la fertilité (voir «Données précliniques»).

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

L'upadacitinib peut avoir un effet mineur sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines car des sensations vertigineuses et des vertiges rotatoires peuvent survenir pendant le traitement par RINVOQ (voir « Effets indésirables »).

Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Dans les études cliniques contrôlées contre placebo portant sur la polyarthrite rhumatoïde, l'arthrite psoriasique et la spondylarthrite ankylosante, les effets indésirables (EI) les plus fréquemment rapportés, apparus chez ≥2 % des patients traités par RINVOQ  15 mg ont été les infections des voies respiratoires supérieures, créatine phosphokinase (CPK) sanguine élevée, l'augmentation de l'alanine aminotransférase, la bronchite, les nausées, la neutropénie, la toux, l'augmentation de l'aspartate aminotransférase et l'hypercholestérolémie.

Dans les études cliniques contrôlées contre placebo portant sur la dermatite atopique, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (≥2 % des patients) sous RINVOQ 15 mg ont été les infections des voies respiratoires supérieures, l'acné, l'herpès simplex, les céphalées, CPK sanguine élevée, la toux, la folliculite, les douleurs abdominales, les nausées et la grippe.

Dans les études cliniques contrôlées contre placebo portant sur le traitement d'induction et d'entretien de la colite ulcéreuse et de la maladie de Crohn, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (≥3 % des patients) sous RINVOQ 45 mg, 30 mg ou 15 mg ont été les infections des voies respiratoires supérieures, la fièvre, CPK sanguine élevée, l'anémie, les céphalées, l'acné, le zona, la neutropénie, l'éruption, la pneumonie, l'hypercholestérolémie, la bronchite, l'augmentation de l'aspartate aminotransférase, la fatigue, la folliculite, l'augmentation de l'alanine aminotransférase, l'herpès simplex et la grippe.

Les effets indésirables graves les plus fréquents étaient des infections graves (voir « Mises en garde et précautions »).

Polyarthrite rhumatoïde

Au total, 4443 patients ont été traités par RINVOQ dans des études cliniques portant sur la polyarthrite rhumatoïde, ce qui correspond à une exposition de 5263 années-patients. Parmi ces patients, 2972 ont été traités avec RINVOQ pendant au moins un an. Dans des études de phase III, 2630 patients ont reçu au moins une dose de RINVOQ 15 mg; 1607 de ces patients ont été traités pendant au moins un an.

Trois études contrôlées avec un placebo (1035 patients sous RINVOQ 15 mg une fois par jour et 1042 patients sous placebo) ont été prises en compte pour l'évaluation de la sécurité de RINVOQ 15 mg par rapport au placebo pour une durée de traitement allant jusqu'à 12-14 semaines après le début du traitement.

Arthrite psoriasique

Au total, 1827 patients ont été traités par RINVOQ dans des études cliniques sur l'arthrite psoriasique, ce qui correspond à une exposition de 1639,2 années-patients. Parmi ces patients, 722 ont été traités par RINVOQ pendant au moins un an. Dans des études de phase III, 907 patients ont reçu au moins une dose de RINVOQ 15 mg; 359 de ces patients ont été traités pendant au moins un an.

Deux études contrôlées contre placebo (640 patients sous RINVOQ 15 mg une fois par jour et 635 patients sous placebo) ont été prises en compte pour l'évaluation de la sécurité de RINVOQ 15 mg par rapport au placebo pour une durée de traitement allant jusqu'à 24 semaines après le début du traitement.

Spondylarthrite ankylosante

Au total, 596 patients ont été traités avec RINVOQ 15 mg dans les deux études cliniques sur la spondylarthrite ankylosante, ce qui correspond à une exposition de 577,3 années-patients. Parmi ces patients, 228 ont été traités avec RINVOQ 15 mg pendant au moins un an.

Dermatite atopique

Dans les études cliniques sur la dermatite atopique, 2'898 patients au total ont été traités par RINVOQ, ce qui correspond à une exposition d'environ 3'255 années-patients. Parmi ces patients, 1'920 ont été traités pendant au moins un an. Dans les trois études internationales de phase III, 1'239 patients ont reçu au moins une dose de RINVOQ 15 mg, dont au moins 791 ont été traités pendant au moins un an.

Quatre études internationales contrôlées par placebo (une étude de phase II et trois études de phase III) ont été intégrées dans l'évaluation de la sécurité de RINVOQ 15 mg par rapport à un placebo pendant une durée de traitement allant jusqu'à 16 semaines après le début du traitement. Dans ce cadre, 899 patients ont reçu RINVOQ 15 mg une fois par jour et 902 patients ont reçu un placebo.

Colite ulcéreuse

RINVOQ a été étudié chez des patients atteints de colite ulcéreuse active modérée à sévère dans le cadre d'une étude de phase IIb et de trois études cliniques de phase III randomisées, en double aveugle et contrôlées contre placebo (UC-1, UC-2 et UC-3) ainsi que dans une étude de longue durée (voir « Efficacité clinique »), soit au total 1304 patients (correspondant à 1821 années-patients) dont 721 patients ont reçu le traitement pendant au moins un an.

Dans les études d'induction (phase IIb, UC-1 et UC-2), 719 patients ont reçu au moins une dose de RINVOQ 45 mg, 513 patients ont été traités pendant 8 semaines et 127 patients jusqu'à 16 semaines.

Dans l'étude d'entretien UC-3 et l'étude de longue durée, 285 patients ont reçu au moins une dose de RINVOQ 15 mg, dont 131 ont été traités à cette dose pendant au moins un an, et 291 patients ont reçu au moins une dose de RINVOQ 30 mg, dont 137 ont été traités pendant au moins un an.

Maladie de Crohn

RINVOQ a été étudié chez des patients atteints d'une maladie de Crohn active modérée à sévère dans le cadre de trois études cliniques de phase III randomisées, en double aveugle et contrôlées contre placebo (CD-1, CD-2 et CD-3, voir « Efficacité clinique »), soit au total 833 patients (correspondant à 1203 années-patients), dont 536 patients ont reçu le traitement pendant au moins un an.

Dans les études d'induction (CD-1 et CD-2), 674 patients ont reçu au moins une dose de RINVOQ 45 mg pendant la phase contrôlée contre placebo, 592 pendant au moins 12 semaines; 142 patients ont reçu au moins une dose de RINVOQ 30 mg au cours de la phase d'extension.

Dans l'étude d'entretien CD-3, 221 patients ont reçu au moins une dose de RINVOQ 15 mg, 89 pendant au moins un an, et 229 patients au moins une dose de RINVOQ 30 mg, 107 ont été traités pendant au moins un an.

Résumé des effets indésirables

Les effets indésirables sont présentés ci-après par classes d'organes et par fréquence.

Les catégories de fréquence sont définies comme suit: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à < 1/10), occasionnels (≥1/1000 à < 1/100), rares (≥1/10 000 à < 1/1000) ou très rares (< 1/10 000). Ces fréquences se basent sur les taux le plus élevés des différents effets indésirables rapportés sous RINVOQ au cours des études cliniques portant sur une ou plusieurs indications (maladies rhumatoïdes (15 mg), dermatite atopique (15 mg et 30 mg), colite ulcéreuse (15 mg, 30 mg et 45 mg) et maladie de Crohn (15 mg, 30 mg et 45 mg)). Les effets indésirables sont présentés par degré de gravité décroissant au sein de chaque groupe de fréquence. Lorsque des différences de fréquence significatives sont observées entre les indications, celles-ci sont mentionnées plus loin en notes de bas de page.

Infections et infestations

Très fréquents: infections des voies respiratoires supérieures (IVRS)a (22,6% pour 15 mg et 25,4% pour 30 mg dans les études sur la dermatite atopique)

Fréquents: bronchiteb,c, zonad, herpès simplexe, folliculite, grippe, pneumonief,g, infection des voies urinaires

Occasionnels: candidose buccale

Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes)

Fréquents: cancer de la peau non mélanocytairec,h,i

Affections hématologiques et du système lymphatique

Fréquents: neutropéniej, anémie, lymphopéniek

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquents: hypercholestérolémiec,l, hyperlipidémiem, prise de poidsh

Occasionnels: hypertriglycéridémie

Affections du système nerveux

Fréquents: céphaléesn, sensations vertigineuses

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Fréquents: vertiges rotatoireso

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquents: toux

Affections gastro-intestinales

Fréquents: nausées, douleurs abdominalesp

Occasionnels: perforation gastro-intestinaleq

Affections hépatobiliaires

Fréquents: augmentation de l'ALATc, augmentation de l'ASATc

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très fréquents: acnéh,r,s,t (9,6% pour 15 mg et 15,1% pour 30 mg dans les études sur la dermatite atopique)

Fréquents: urticaireh,s, éruptionu

Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif

Fréquents: créatine phosphokinase (CPK) sanguine élevée

Troubles généraux

Fréquents: fièvre, fatigue

a L'IVRS inclut la sinusite aiguë, la laryngite, la laryngite virale, la rhinopharyngite, les douleurs dans l'oropharynx, l'abcès pharyngé, la pharyngite, la pharyngite à streptocoques, la pharyngo-amygdalite, l'infection des voies respiratoires, l'infection virale des voies respiratoires, la rhinite, la rhinolaryngite, la sinusite, l'amygdalite, l'amygdalite bactérienne, l'infection des voies respiratoires supérieures, la pharyngite virale et l'infection virale des voies respiratoires supérieures.

b La bronchite inclut la bronchite, la bronchite bactérienne, la bronchite virale et la trachéobronchite.

c Dans les études sur la dermatite atopique, la fréquence de bronchite, de cancer de la peau non mélanocytaire, d'hypercholestérolémie, d'augmentation de l'ALAT et d'augmentation de l'ASAT a été  «occasionnelle».

d Le zona inclut le zona, l'infection herpétique disséminée, la méningite herpétique, la névralgie post-herpétique et l'infection par le virus de la varicelle.

e L'herpès simplex inclut l'herpès génital, l'herpès simplex génital, la dermatite herpétique, le zona ophtalmique, l'herpès simplex, la pharyngite herpétique, l'infection par le virus de l'herpès, l'herpès nasal, l'herpès oculaire simple et herpès buccal.

f La pneumonie inclut la pneumonie atypique, la pneumonie due à la COVID-19, la pneumonie, la pneumonie bactérienne, la pneumonie à pneumocoques et la pneumonie virale.

g La pneumonie était fréquente dans la maladie de Crohn et occasionnelle dans les autres indications.

h Dans les études sur la maladie de Crohn, la fréquence d'acné a été «fréquente» et la fréquence d'urticaire, de prise de poids et de cancer de la peau non mélanocytaire a été  occasionnelle.

i Le cancer de la peau non mélanocytaire inclut le carcinome à cellules basales.

j La neutropénie inclut la baisse de la numération des granulocytes, la neutropénie et la baisse de la numération des neutrophiles.

k La lymphopénie inclut la baisse de la numération lymphocytaire, la baisse du pourcentage de lymphocytes et la lymphopénie.

l L'hypercholestérolémie inclut l'augmentation du cholestérol sanguin et l'hypercholestérolémie.

m L'hyperlipidémie inclut la dyslipidémie, l'hyperlipidémie et l'augmentation de la lipoprotéine de basse densité.

n Les céphalées incluent les céphalées, la sinusite et les céphalées de tension.

o Les vertiges rotatoires incluent les vertiges rotatoires, les vertiges positionnels, les vertiges labyrinthiques.

p La douleur abdominale inclut la douleur abdominale, la douleur intestinale, les maux d'estomac, la douleur intestinale à la palpation et la douleur gastro-intestinale.

q La fréquence indiquée repose sur les études cliniques relatives à la maladie de Crohn.

r L'acné inclut l'acné, l'acné kystique et la dermatite acnéiforme.

s Dans les études sur les maladies rhumatoïdes, la fréquence a été «fréquent» pour l'acné et «occasionnel» pour l'urticaire.

t Dans les études sur la colite ulcéreuse, la fréquence d'acné a été «fréquent».

u L'éruption inclut l'éruption, l'éruption érythémateuse, l'éruption folliculaire, l'éruption maculeuse, l'éruption maculo-papuleuse, l'éruption papuleuse, l'éruption accompagnée de démangeaisons, l'éruption pustuleuse et l'éruption généralisée.

Polyarthrite rhumatoïde

Description des effets indésirables sélectionnés

Infections

Sur une période de 12/14 semaines au cours d'études cliniques contrôlées avec un placebo en association avec des DMARD, la fréquence des infections était de 27,4 % dans le groupe sous RINVOQ 15 mg contre 20,9 % dans le groupe placebo. Sur une période de 12/14 semaines au cours d'études contrôlées avec du méthotrexate, la fréquence des infections était de 19,5 % dans le groupe sous RINVOQ 15 mg en monothérapie contre 24,0 % dans le groupe MTX. Dans l'ensemble, le taux d'infections à long terme dans le groupe sous RINVOQ 15 mg était de 93,7 évènements pour 100 années-patients pour les cinq études cliniques de phase III (2630 patients).

Sur une période de 12/14 semaines au cours des études cliniques contrôlées avec un placebo en association avec des DMARD, le taux d'infections graves était de 1,2 % dans le groupe sous RINVOQ 15 mg contre 0,6 % dans le groupe placebo. Sur une période de 12/14 semaines au cours d'études contrôlées avec du méthotrexate, le taux d'infections graves était de 0,6 % dans le groupe sous RINVOQ 15 mg en monothérapie contre 0,4 % dans le groupe MTX. Dans l'ensemble, le taux à long terme d'infections graves était de 3,8 évènements pour 100 années-patients dans le groupe sous RINVOQ 15 mg pour les cinq études cliniques de phase III. Les infections graves les plus fréquentes rapportées étaient des pneumonies et des cellulites. Le taux d'infections graves est resté stable pendant l'administration au long cours.

Tuberculose

Aucun cas de tuberculose active n'a été rapporté dans un groupe de traitement quelconque pendant les études cliniques contrôlées avec un placebo en association avec des DMARD. Aucun cas de tuberculose active n'a été rapporté sur une période de 12/14 semaines au cours d'études contrôlées avec du méthotrexate, ni dans le groupe sous RINVOQ 15 mg en monothérapie, ni dans le groupe MTX. Dans l'ensemble, le taux à long terme de tuberculose active dans le groupe sous RINVOQ 15 mg était de 0,1 évènement pour 100 années-patients pour les cinq études cliniques de phase III.

Infections opportunistes (sauf tuberculose)

Sur une période de 12/14 semaines au cours des études cliniques contrôlées avec un placebo en association avec des DMARD, le taux d'infections opportunistes était de 0,5 % dans le groupe sous RINVOQ 15 mg contre 0,3 % dans le groupe placebo. Sur une période de 12/14 semaines au cours d'études contrôlées avec du méthotrexate, aucun cas d'infection opportuniste n'a été rapporté dans le groupe sous RINVOQ 15 mg en monothérapie; dans le groupe MTX, le taux était de 0,2 %. Dans l'ensemble, le taux à long terme d'infections opportunistes était de 0,6 évènement pour 100 années-patients dans le groupe sous RINVOQ 15 mg pour les cinq études cliniques de phase III.

Le taux à long terme de zona sous RINVOQ 15 mg était de 3,7 événements pour 100 années-patients dans les cinq études cliniques de phase III. La plupart des cas de zona impliquaient un seul dermatome et étaient sans gravité.

Tumeurs

Sur une période de 12/14 semaines au cours des études cliniques contrôlées avec un placebo en association avec des DMARD, le taux de maladies tumorales, hors NMSC, était < 0,1 % dans le groupe sous RINVOQ 15 mg contre < 0,1 % dans le groupe placebo. Sur une période de 12/14 semaines au cours d'études contrôlées avec du méthotrexate, le taux de maladies tumorales, sauf NMSC, était de 0,6 % dans le groupe sous RINVOQ 15 mg en monothérapie contre 0,2 % dans le groupe MTX. Dans l'ensemble, l'incidence de maladies tumorales, sauf NMSC, au long cours a été de 0,8 évènement pour 100 années-patients dans le groupe sous RINVOQ 15 mg pendant le programme d'études cliniques.

Cancer de la peau non mélanocytaire (NMSC)

Sur une période de 12/14 semaines au cours des études cliniques contrôlées avec un placebo, le taux de NMSC était de 0 % dans le groupe sous RINVOQ 15 mg contre < 0,1 % dans le groupe placebo. Le taux à long terme de NMSC était de 0,3 événement pour 100 années-patients pour tous les patients du programme d'études cliniques traités par RINVOQ 15 mg.

Perforations gastro-intestinales

Dans les études cliniques contrôlées avec un placebo en association avec des DMARD, la fréquence des perforations gastro-intestinales était de 0,2 % dans le groupe sous RINVOQ 15 mg contre 0 % dans le groupe placebo. Sur une période de 12/14 semaines au cours d'études contrôlées avec du méthotrexate, aucun cas de perforation gastro-intestinale n'a été rapporté, que ce soit dans le groupe sous RINVOQ 15 mg en monothérapie ou dans le groupe MTX. Dans l'ensemble, le taux à long terme de perforations gastro-intestinales était de 0,08 évènement pour 100 années-patients dans le groupe sous RINVOQ 15 mg pour les cinq études cliniques de phase III.

Thrombose

Au cours d'études cliniques contrôlées avec un placebo en association avec des DMARD, deux (0,2 %) événements de thrombose veineuse (ETV; embolie pulmonaire ou thrombose veineuse profonde) sont survenus dans le groupe sous RINVOQ 15 mg contre un seul évènement (0,1 %) dans le groupe placebo. Sur une période de 12/14 semaines au cours d'études contrôlées avec du méthotrexate, un ETV (0,2 %) est survenu sous RINVOQ 15 mg en monothérapie et aucun dans le groupe MTX. Dans l'ensemble, le taux à long terme d'ETV était de 0,6 évènement pour 100 années-patients dans le groupe sous RINVOQ 15 mg pour les cinq études cliniques de phase III.

Élévation des transaminases hépatiques

Sur une période allant jusqu'à 12/14 semaines au cours d'études cliniques contrôlées avec un placebo en association avec des DMARD, au moins une analyse a montré des augmentations ≥3 x la limite supérieure de la normale (LSN) des valeurs d'alanine aminotransférase (ALAT) et d'aspartate aminotransférase (ASAT) chez 2,1 % et 1,5 % des patients traités avec RINVOQ 15 mg, respectivement, contre 1,5 % et 0,7 % respectivement, chez les patients sous placebo. La plupart des cas d'augmentation des transaminases hépatiques étaient asymptomatiques et transitoires.

Sur une période allant jusqu'à 12/14 semaines au cours d'études cliniques contrôlées avec du méthotrexate, au moins une analyse a montré des augmentations ≥3 x LSN de l'ALAT et de l'ASAT chez 0,8 % et 0,4 % des patients traités avec RINVOQ 15 mg, respectivement, contre 1,9 % et 0,9 % chez les patients sous MTX, respectivement.

Le schéma et l'incidence des augmentations de l'ALAT/ASAT sont restés stables sur la durée, ce qui a également été le cas lors des études à long terme qui ont suivi.

Élévation des valeurs de lipémie

Le traitement avec RINVOQ 15 mg était associé à une augmentation des valeurs de lipémie, y compris du cholestérol total, des triglycérides, du cholestérol LDL et du cholestérol HDL. Le pic des augmentations du cholestérol LDL et HDL a été atteint après 8 semaines et les valeurs sont restées stables ensuite. Les modifications des valeurs de lipémie par rapport aux valeurs initiales survenues sur une période de jusqu'à 12/14 semaines chez les patients sous RINVOQ 15 mg dans des études contrôlées sont résumées comme suit:

Le cholestérol LDL moyen a augmenté de 0,38 mmol/l.

Le cholestérol HDL moyen a augmenté de 0,21 mmol/l.

Le quotient moyen LDL/HDL est resté stable.

Le taux moyen de triglycérides a augmenté de 0,15 mmol/l.

Créatine phosphokinase (CPK)

Des augmentations de la créatine phosphokinase (CPK) ont été observées sur une période de jusqu'à 12/14 semaines au cours d'études cliniques contrôlées avec un placebo en association avec des DMARD. Des augmentations de la CPK supérieures à 5 fois la LSN ont été observées après 12/14 semaines chez 1,0 % des patients du groupe sous RINVOQ 15 mg et chez 0,3 % du groupe placebo. La plupart des augmentations > 5 x la LSN étaient temporaires et n'ont pas nécessité l'arrêt du traitement. Les valeurs moyennes de la CPK ont augmenté jusqu'à la semaine 4 et la valeur élevée est restée stable ensuite, même après un traitement prolongé.

Neutropénie

Sur une période de jusqu'à 12/14 semaines au cours d'études cliniques contrôlées avec un placebo en association avec des DMARD, au moins une analyse a détecté une baisse du nombre de neutrophiles en dessous de 1000 cellules/mm3 chez 1,1 % des patients du groupe RINVOQ 15 mg et chez < 0,1 % du groupe placebo. Dans les études cliniques, le traitement a été interrompu si la NAN passait en dessous de 1000 cellules/mm3. Le modèle et l'incidence des baisses de la numération des neutrophiles sont restés stables à une valeur inférieure à la valeur initiale au fil du temps, y compris sous traitement prolongé.

Lymphopénie

Sur une période de jusqu'à 12/14 semaines au cours d'études cliniques contrôlées avec un placebo en association avec des DMARD, au moins une analyse a détecté une baisse du nombre de lymphocytes en dessous de 500 cellules/mm3 chez 0,9 % des patients du groupe RINVOQ 15 mg et chez 0,7 % du groupe placebo.

Anémie

Sur une période de jusqu'à 12/14 semaines au cours d'études cliniques contrôlées avec un placebo en association avec des DMARD, au moins une analyse a détecté une baisse de l'hémoglobine en dessous de 8 g/dl chez < 0,1 % des patients tant du groupe RINVOQ que du groupe placebo.

Arthrite psoriasique

Globalement, le profil de sécurité observé chez les patients atteints d'arthrite psoriasique active sous traitement par RINVOQ 15 mg était cohérent avec celui des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde. On a constaté un plus grand nombre de cas d'acné et de bronchite chez les patients sous traitement par RINVOQ 15 mg (1,3 % et 3,9 %) que chez ceux recevant le placebo (0,3 % et 2,7 %).

Dermatite atopique

Infections opportunistes (sauf tuberculose)

Au cours de la phase contrôlée contre placebo des études cliniques menées sur des patients atteints de dermatite atopique, toutes les infections opportunistes signalées (à l'exception de la tuberculose et du zona) étaient des cas d'eczéma herpétiforme. La fréquence de l'eczéma herpétiforme sur 16 semaines était de 0,7 % dans le bras traité par RINVOQ 15 mg contre 0,4 % sous placebo. Le taux à long terme d'eczéma herpétiforme était de 1,6 événement pour 100 années-patients dans les bras de traitement par RINVOQ 15 mg.

Colite ulcéreuse

Description des effets indésirables sélectionnés

Pour tous les taux d'effets indésirables suivants, l'ensemble des patients du bras prenant le placebo et des bras de traitement par RINVOQ 15 mg et 30 mg désignés dans l'étude d'entretien contrôlée avec un placebo ont reçu RINVOQ 45 mg pendant 8 semaines avant d'entrer dans l'étude d'entretien contrôlée avec un placebo.

Infections

Dans les études d'induction contrôlées contre placebo, la fréquence des infections sur une période de 8 semaines était de 20,7 % dans le groupe traité par RINVOQ 45 mg contre 17,5 % dans le groupe sous placebo. Dans l'étude d'entretien contrôlée contre placebo, la fréquence des infections sur une période allant jusqu'à 52 semaines était de 38,4 % et 40,6 % dans les groupes traités respectivement par RINVOQ 15 mg et 30 mg, contre 37,6 % dans le groupe sous placebo. Le taux à long terme d'infections pour les groupes traités par RINVOQ 15 mg et 30 mg était respectivement de 73,8 et 82,6 événements pour 100 années-patients.

Infections graves

Dans les études d'induction contrôlées contre placebo, le taux d'infections graves observées sur une période de 8 semaines était de 1,3 % dans le groupe traité par RINVOQ 45 mg contre 1,3 % dans le groupe sous placebo. Aucune autre infection grave n'a été observée pendant la phase d'induction prolongée de 8 semaines dans le groupe traité par RINVOQ 45 mg. Dans l'étude d'entretien contrôlée contre placebo, le taux d'infections graves observées sur une période allant jusqu'à 52 semaines était de 3,2 % et 2,4 % dans les groupes traités respectivement par RINVOQ 15 mg et 30 mg contre 3,3 % dans le groupe sous placebo. Le taux à long terme d'infections graves dans les groupes traités par RINVOQ 15 mg et 30 mg était respectivement de 4,1 et 3,9 événements pour 100 années-patients. L'infection grave la plus fréquemment rapportée au cours des études sur la colite ulcéreuse était la pneumonie à COVID-19.

Tuberculose

Un cas de tuberculose active est survenu dans le groupe sous RINVOQ 15 mg au cours de l'étude clinique de longue durée sur la colite ulcéreuse.

Infections opportunistes (sauf tuberculose)

Dans les études d'induction contrôlées contre placebo, la fréquence des infections opportunistes (à l'exception de la tuberculose et du zona) observées sur une période de 8 semaines était de 0,4 % dans le groupe traité par RINVOQ 45 mg contre 0,3 % dans le groupe sous placebo. Aucune autre infection opportuniste (à l'exception de la tuberculose et du zona) n'a été observée pendant le traitement d'induction prolongé de 8 semaines dans le groupe traité par RINVOQ 45 mg. Dans l'étude d'entretien contrôlée contre placebo, le taux d'infections opportunistes (à l'exception de la tuberculose et du zona) observées sur une période allant jusqu'à 52 semaines était de 0,8 % et 0,4 % dans les groupes traités respectivement par RINVOQ 15 mg et 30 mg contre 0,8 % dans le groupe sous placebo. Le taux à long terme d'infections opportunistes (à l'exception de la tuberculose et du zona) dans les groupes traités par RINVOQ 15 mg et 30 mg était respectivement de 0,6 et 0,3 événement pour 100 années-patients.

Dans les études d'induction contrôlées contre placebo, le taux de zona observé sur une période de 8 semaines était de 0,6 % dans le groupe traité par RINVOQ 45 mg contre 0 % dans le groupe sous placebo. Sur une période de traitement de 16 semaines par RINVOQ 45 mg, le taux de zona était de 3,9 %. Dans l'étude d'entretien contrôlée contre placebo, le taux de zona observé sur une période de 52 semaines était de 4,4 % et 4,0 % dans les groupes traités respectivement par RINVOQ 15 mg et 30 mg contre 0 % dans le groupe sous placebo. Le taux à long terme de zona pour les groupes traités par RINVOQ 15 mg et 30 mg était respectivement de 5,7 et 6,3 événements pour 100 années-patients.

Maladies malignes

Aucune maladie maligne n'a été rapportée au cours des études d'induction sur Rinvoq 45 mg contrôlées contre placebo pendant une durée de 8 semaines. Dans l'étude d'entretien contrôlée contre placebo, sur une période allant jusqu'à 52 semaines, le taux de maladies malignes autres que le NMSC était de 0,4 % et 0,8 % dans les groupes traités respectivement par RINVOQ 15 mg et 30 mg, contre 0,4 % dans le groupe sous placebo. L'incidence à long terme des maladies malignes autres que le NMSC dans les groupes traités par RINVOQ 15 mg et 30 mg était respectivement de 0,3 et 1,0 pour 100 années-patients. Dans une évaluation complémentaire de patients ayant reçu une dose quelconque de RINVOQ au cours d'une phase de traitement quelconque (n = 1299, 2531,7 années-patients, exposition moyenne de 102 semaines), le taux d'événements de maladies malignes hors NMSC dus à l'exposition était de 0,6 pour 100 années-patients. Dans une évaluation avec des données à long terme limitées, de patients ayant reçu un placebo avant d'utiliser une dose quelconque de RINVOQ au cours d'une quelconque phase de traitement (n = 375, 131,0 années-patients, exposition moyenne de 18 semaines), aucune maladie maligne hors NMSC n'a été observée avant le passage à RINVOQ ou l'arrêt du placebo.

Événements cardiovasculaires indésirables graves (MACE)

Aucun MACE n'a été rapporté au cours des études d'induction sur Rinvoq 45 mg contrôlées contre placebo, pendant une durée de 8 semaines. Dans l'étude d'entretien contrôlée contre placebo sur une période allant jusqu'à 52 semaines, la fréquence des MACE dans le groupe sous RINVOQ 30 mg était de 0,4 % contre 0,4 % dans le groupe recevant le placebo. Le taux d'incidence à long terme des MACE était de 0,7 événement pour 100 années-patients sous RINVOQ 30 mg. Dans le cadre des évaluations menées, aucun MACE n'a été rapporté dans le groupe sous RINVOQ 15 mg.

Dans une évaluation complémentaire de patients ayant reçu une dose quelconque de RINVOQ au cours d'une phase de traitement quelconque (n = 1299, 2531,7 années-patients, exposition moyenne de 102 semaines), le taux d'événements de MACE dus à l'exposition était de 0,2 pour 100 années-patients. Dans une évaluation avec des données à long terme limitées, de patients ayant reçu un placebo avant d'utiliser une dose quelconque de RINVOQ au cours d'une quelconque phase de traitement (n = 375, 131,0 années-patients, exposition moyenne de 18 semaines), aucun MACE n'a été observé avant le passage à RINVOQ ou l'arrêt du placebo.

Perforations gastro-intestinales

Un cas de perforation gastro-intestinale est survenu dans le groupe sous RINVOQ 15 mg au cours de l'étude clinique de longue durée sur la colite ulcéreuse.

Thrombose

Dans les études d'induction contrôlées contre placebo, le taux de thromboses veineuses (embolies pulmonaires ou thromboses veineuses profondes) observées sur une période de 8 semaines était de 0,1 % dans le groupe traité par RINVOQ 45 mg contre 0,3 % dans le groupe sous placebo. Aucun autre événement de thrombose veineuse n'a été rapporté pendant la phase d'induction prolongée dans le groupe traité par RINVOQ 45 mg. Dans l'étude d'entretien contrôlée contre placebo, le taux de thromboses veineuses observées sur une période allant jusqu'à 52 semaines était de 0,8 % et 0,8 % dans les groupes traités respectivement par RINVOQ 15 mg et 30 mg contre 0 % dans le groupe sous placebo. Dans l'ensemble, le taux à long terme d'ETV dans les groupes traités par RINVOQ 15 mg et 30 mg était respectivement de 1,0 et 0,7 pour 100 années-patients. Dans une évaluation complémentaire de patients ayant reçu une dose quelconque de RINVOQ au cours d'une phase de traitement quelconque (n = 1299, 2531,7 années-patients, exposition moyenne de 102 semaines), le taux d'événements de thromboses veineuses dus à l'exposition était de 0,6 pour 100 années-patients. Dans une évaluation avec des données à long terme limitées, de patients ayant reçu un placebo avant d'utiliser une dose quelconque de RINVOQ au cours d'une quelconque phase de traitement (n = 375, 131,0 années-patients, exposition moyenne de 18 semaines), le taux d'événements de thromboses veineuses dus à l'exposition avant le passage à RINVOQ ou l'arrêt du placebo était de 1,5 pour 100 années-patients.

Élévation des transaminases hépatiques

Dans les études d'induction contrôlées par placebo, sur une période de 8 semaines, au moins une analyse a montré une augmentation de l'alanine aminotransférase (ALAT) et de l'aspartate aminotransférase (ASAT) ≥3 x la limite supérieure à la normale (LSN) chez respectivement 1,5 % et 1,5 % des patients traités par RINVOQ 45 mg contre 0 % et 0,3 % des patients sous placebo. Dans l'étude d'entretien contrôlée contre placebo, sur une période allant jusqu'à 52 semaines, au moins une analyse a montré une augmentation de l'ALAT ≥3 x LSN chez 2,0 % et 4,0 % des patients traités respectivement par RINVOQ 15 mg et 30 mg, contre 0,8 % des patients sous placebo. Au moins une analyse a montré une augmentation de l'ASAT ≥3 x LSN chez 1,6 % et 2,0 % des patients traités respectivement par RINVOQ 15 mg et 30 mg contre 0,4 % des patients sous placebo. La plupart des cas d'élévation des transaminases hépatiques étaient asymptomatiques et transitoires. Le schéma et l'incidence des augmentations de l'ALAT/ASAT sont restés stables sur la durée, ce qui a également été le cas lors des études à long terme.

Élévation des valeurs de lipémie

Dans les études d'induction et d'entretien contrôlées contre placebo, sur une période de 8 et allant jusqu'à 52 semaines respectivement, le traitement par RINVOQ était associé à une augmentation des valeurs de lipémie y compris du cholestérol total, du cholestérol LDL et du cholestérol HDL. Les modifications des valeurs lipémie par rapport aux valeurs initiales sont résumées ci-après:

Le cholestérol total moyen a augmenté de 0,95 mmol/l dans le groupe d'induction sous RINVOQ 45 mg et de 0,87 mmol/L et 1,19 mmol/l dans le groupe d'entretien  sous RINVOQ 15 mg et 30 mg.

Le cholestérol HDL moyen a augmenté de 0,44 mmol/L dans le groupe d'induction sous RINVOQ 45 mg et de 0,21 mmol/L et 0,34 mmol/l dans le groupe d'entretien sous RINVOQ 15 mg et 30 mg.

Le cholestérol LDL moyen a augmenté de 0,52 mmol/l dans le groupe d'induction sous RINVOQ 45 mg et de 0,65 mmol/l et 0,83 mmol/l dans le groupe d'entretien sous RINVOQ 15 mg et 30 mg.

Les taux moyens de triglycérides ont diminué de 0,05 mmol/l dans le groupe d'induction sous RINVOQ 45 mg et ont augmenté de 0,03 mmol/l et 0,08 mmol/l dans le groupe d'entretien sous RINVOQ 15 mg et 30 mg.

Augmentation de la créatine phosphokinase (CPK)

Des augmentations du taux de créatine phosphokinase (CPK) ont été observées dans les études d'induction contrôlées contre placebo menées sur une période de 8 semaines. Des augmentations du taux de CPK ≥5 x LSN ont été observées chez 2,2 % des patients traités par RINVOQ 45 mg et 0,3 % des patients sous placebo. Dans l'étude d'entretien contrôlée contre placebo, sur une période allant jusqu'à 52 semaines, des augmentations de CPK > 5 x LSN ont été rapportées chez 4,0 % et 6,4 % des patients traités respectivement par RINVOQ 15 mg et 30 mg, contre 1,2 % des patients sous placebo. La plupart des augmentations supérieures à 5 fois la LSN étaient transitoires et n'ont pas nécessité l'arrêt du traitement.

Neutropénie

Dans les études d'induction contrôlées contre placebo, sur une période de 8 semaines, au moins une analyse a montré une baisse du nombre de neutrophiles en dessous de 1000 cellules/mm3 chez 2,8 % des patients du groupe traité par RINVOQ 45 mg contre 0 % dans le groupe sous placebo. Dans l'étude d'entretien contrôlée contre placebo, sur une période allant jusqu'à 52 semaines, au moins une analyse a montré une baisse du nombre de neutrophiles en dessous de 1000 cellules/mm3 chez 0,8 % et 2,4 % des patients traités respectivement par RINVOQ 15 mg et 30 mg, contre 0,8 % des patients sous placebo.

Lymphopénie

Dans les études d'induction contrôlées contre placebo, sur une période de 8 semaines, au moins une analyse a montré une baisse du nombre de neutrophiles en dessous de 500 cellules/mm3 chez 2,0 % des patients dans le groupe traité par RINVOQ 45 mg contre 0,8 % dans le groupe placebo. Dans l'étude d'entretien contrôlée contre placebo, sur une période allant jusqu'à 52 semaines, au moins une analyse a montré une baisse du nombre de neutrophiles en dessous de 500 cellules/mm3 chez 1,6 % et 0,8 % des patients traités respectivement par RINVOQ 15 mg et 30 mg contre 0,8 % des patients sous placebo.

Anémie

Dans les études d'induction contrôlées contre placebo, sur une période de 8 semaines, au moins une analyse a montré une diminution de l'hémoglobine en dessous de 8 g/dl chez 0,3 % des patients dans le groupe traité par RINVOQ 45 mg contre 2,1 % dans le groupe placebo. Dans l'étude d'entretien contrôlée contre placebo, sur une période allant jusqu'à 52 semaines, au moins une analyse a montré une baisse de l'hémoglobine en dessous de 8 g/dl chez 0,4 % et 0,4 % des patients traités respectivement par RINVOQ 15 mg et 30 mg contre 1,2 % des patients sous placebo.

Maladie de Crohn

Description des effets indésirables sélectionnés

Dans l'ensemble, le profil de sécurité observé chez les patients atteints de la maladie de Crohn sous RINVOQ était cohérent avec le profil de sécurité connu de RINVOQ.

Perforations gastro-intestinales

Dans les études cliniques d'induction de phase III contrôlées contre placebo, une perforation gastro-intestinale a été rapportée chez 1 (0,1 %) patient traité par RINVOQ 45 mg, tandis qu'il n'y a pas eu de cas sous placebo, au cours d'une période de 12 semaines. Parmi tous les patients traités par RINVOQ 45 mg dans les études d'induction (n = 938), une perforation gastro-intestinale a été rapportée chez 4 patients (0,4 %).

Au cours de la phase de long terme contrôlée contre placebo, une perforation gastro-intestinale a été rapportée chez 1 patient ayant reçu un placebo (0,7 pour 100 années-patients), 1 patient sous RINVOQ 15 mg (0,4 pour 100 années-patients) et 1 patient sous RINVOQ 30 mg (0,4 pour 100 années-patients). Parmi tous les patients traités par RINVOQ 30 mg dans le cadre d'un traitement d'urgence (n = 336), une perforation gastro-intestinale a été rapportée chez 3 patients (0,8 pour 100 années-patients) au cours du traitement de long terme.

Maladies malignes

Aucune maladie maligne hors NMSC n'a été rapportée dans les études d'induction contrôlées contre placebo. Au cours de la phase de long terme contrôlée par placebo, une maladie maligne, hors NMSC, a été rapportée chez un patient ayant reçu un placebo (0,7 pour 100 années-patients), chez un patient traité par RINVOQ 15 mg (0,4 pour 100 années-patients) et chez 4 patients traités par RINVOQ 30 mg (1,5 pour 100 années-patients).

Cancer de la peau non mélanocytaire (NMSC)

Dans les études sur le traitement d'entretien de patients atteints de la maladie de Crohn (voir «Efficacité clinique»), 1 cas de NMSC a été documenté chez les patients (n = 51) qui, après un manque de réponse au traitement d'induction par 45 mg une fois par jour pendant 12 semaines, ont reçu une induction prolongée avec 30 mg une fois par jour pendant 12 semaines supplémentaires, puis ont reçu le traitement d'entretien par 30 mg une fois par jour jusqu'à la semaine 52.

Effets indésirables identifiés après la mise sur le marché

Les effets secondaires suivants ont été observés lors de l'utilisation de RINVOQ après l'autorisation de mise sur le marché. Comme ces effets secondaires ont été signalés volontairement par une population de taille inconnue, il n'est pas toujours possible de déterminer avec précision leur fréquence ou d'établir un lien de causalité avec l'exposition au médicament.

Affections du système immunitaire: hypersensibilité

L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Dans des études cliniques, l'upadacitinib a été administré sous forme de comprimé à libération prolongée à des doses équivalentes à l'AUC quotidienne de jusqu'à 60 mg une fois par jour. Les effets indésirables étaient comparables à ceux des doses inférieures et aucune toxicité spécifique n'a été reconnue. Environ 90 % de l'upadacitinib est éliminé dans la circulation systémique dans les 24 heures après l'administration (dans la plage de doses évaluée dans les études cliniques). En cas de surdosage, il est recommandé de surveiller les patients afin de déceler les signes et symptômes d'effets indésirables. Un traitement adéquat doit être mis en place chez les patients souffrant d'effets indésirables.

Propriétés/Effets

Code ATC

L04AF03

Mécanisme d'action

L'upadacitinib est un inhibiteur sélectif et réversible de JAK1. Les Janus kinases (JAK) sont des enzymes intracellulaires importantes qui transmettent les signaux des cytokines ou des facteurs de croissance et participent à de nombreux processus cellulaires tels que les réponses inflammatoires, l'hématopoïèse et la surveillance immunitaire. La famille des enzymes JAK comprend quatre membres, JAK1, JAK2, JAK3 et TYK2, qui phosphorylent et activent par paires les transducteurs de signal et les activateurs de la transcription (STAT). Cette phosphorylation module à son tour l'expression des gènes et les fonctions cellulaires. JAK1 est importante pour les voies de signalisation des cytokines inflammatoires, tandis que JAK2 est importante pour la maturation des érythrocytes et que les signaux de JAK3 jouent un rôle dans la surveillance immunitaire et la fonction lymphocytaire.

L'upadacitinib inhibe plus fortement JAK1 que JAK2 ou JAK3. Dans des tests sur cellules portant sur le degré d'efficacité, corrélés avec les réponses pharmacodynamiques in vivo, l'upadacitinib a montré une sélectivité 50 à 70 fois supérieure pour JAK1 par rapport à JAK2 et une sélectivité plus de 100 fois supérieure pour JAK1 par rapport à JAK3.

Pharmacodynamique

Inhibition de la phosphorylation de STAT3 induite par l'IL-6 et de la phosphorylation de STAT5 induite par l'IL-7

Chez des volontaires sains, l'administration d'upadacitinib (formule à libération immédiate) a entraîné une inhibition dépendante de la dose et de la concentration de la phosphorylation de STAT3 induite par l'IL-6 (JAK1/JAK2) et de la phosphorylation de STAT5 induite par l'IL-7 (JAK1/JAK3) dans le sang total. L'inhibition maximale était observée une heure après l'administration et était presque revenue à la valeur initiale à la fin de l'intervalle d'administration.

Lymphocytes

Chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, le traitement avec l'upadacitinib a été associé à une faible augmentation transitoire de l'ALC moyen par rapport à la valeur initiale jusqu'à la semaine 36, après quoi la concentration est progressivement redescendue, entièrement ou presque, à la valeur initiale au cours de la suite du traitement.

Immunoglobulines

Chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, de faibles baisses des taux moyens d'IgG et d'IgM par rapport aux valeurs initiales ont été observées sous upadacitinib au cours de la phase contrôlée; les valeurs moyennes initiales et lors de toutes les autres visites se situaient toutefois dans les limites de la plage de référence usuelle.

hsCRP et autres marqueurs de l'inflammation

Chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, le traitement avec l'upadacitinib était déjà associé à une réduction considérable du taux moyen de hsCRP par rapport à la valeur initiale après la semaine 1, réduction qui s'est maintenue pendant la suite du traitement.

Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, une diminution de la CRP-hs et de la calprotectine fécale (FCP) a été observée après le traitement d'induction par upadacitinib. La baisse de la hsCRP et de la FCP a perduré jusqu'à la semaine 52 de l'étude d'entretien.

Électrophysiologie cardiaque

L'effet de l'upadacitinib sur l'intervalle QTc a été évalué chez les participants à l'étude ayant reçu des doses uniques ou plusieurs doses d'upadacitinib.

Une exposition correspondant à 2,5 fois l'exposition moyenne à la dose thérapeutique maximale de 45 mg une fois par jour n'a pas produit d'effet cliniquement pertinent sur l'intervalle QTc.

Études sur la vaccination

L'influence de RINVOQ sur la réponse humorale après l'administration d'un vaccin recombinant avec adjuvant contre herpès-zona à base de glycoprotéine E a été étudiée chez 93 patients de plus de 50 ans atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités au long cours (durée médiane du traitement de 3,9 ans) par RINVOQ 15 mg. 98 % des patients (n = 91) ont reçu du méthotrexate en association. 49 % des patients ont reçu des corticostéroïdes par voie orale au début de l'étude. Indépendamment de la co-médication, la vaccination a entraîné, après 16 semaines (4 semaines après la deuxième dose de vaccin), une augmentation au moins de facteur 4 de la concentration d'anticorps anti-glycoprotéine E pour 88 % des patients traités par RINVOQ 15 mg (IC à 95 %: 81,0; 94,5), par rapport à la valeur initiale avant la vaccination. La mesure dans laquelle cette réponse vaccinale permet une protection contre les infections ou les réactivations n'est pas claire.

L'influence de RINVOQ sur la réponse humorale après l'administration de Prevenar 13®, un vaccin conjugué pneumococcique 13-valent inactivé, a été étudiée chez 111 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde recevant un traitement continu par RINVOQ 15 mg (n=87) ou 30 mg (n=24). 97% des patients (n=108) ont reçu du méthotrexate en association. La vaccination a entraîné une augmentation d'au moins 2 fois par rapport au niveau de base pré-vaccination des concentrations d'anticorps pour au moins 6 des antigènes pneumococciques individuels du vaccin chez 67,5 % (IC 95 %: 57,4, 77,5) et 56,5 % (IC 95 %: 36,3, 76,8) des patients traités par RINVOQ 15 mg et 30 mg, respectivement. La mesure dans laquelle cette réponse vaccinale permet une protection contre l'infection n'est pas claire.

Efficacité clinique

Polyarthrite rhumatoïde

L'efficacité et la sécurité de RINVOQ 15 mg en prise quotidienne unique ont été évaluées dans cinq études de phase III multicentriques randomisées, en double aveugle menées sur des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde active moyenne à sévère satisfaisant les critères de classification ACR/EULAR de 2010 (voir Tableau 5). Des patients âgés de 18 ans et plus étaient autorisés à participer à ces études. La présence initiale d'au moins 6 articulations douloureuses à la pression et de 6 articulations gonflées ainsi que d'une inflammation systémique prouvée par l'augmentation de la hsCRP était requise. Quatre des études incluaient des phases d'extension à long terme allant jusqu'à cinq ans et une étude (SELECT-COMPARE) comprenait une phase d'extension à long terme allant jusqu'à 10 ans.

Tableau 5: Résumé des études cliniques

Nom de l'étude

Population

(n)

Bras de traitement

Principaux critères d'évaluation

SELECT-EARLY

Naïf de MTXa

(947)

Upadacitinib 15 mg

Upadacitinib 30 mg

MTX

Monothérapie

Critère d'évaluation principal:

ACR50 à la semaine 12

Critères d'évaluation secondaires importants:

Rémission clinique (DAS28-CRP< 2,6) à la semaine 24

Faible activité de la maladie (DAS28-CRP ≤3,2) à la semaine 12

Δ de capacité fonctionnelle (HAQ-DI) à la semaine 12

Progression radiologique (ΔmTSS) à la semaine 24

SF-36 PCS

SELECT-MONOTHERAPY

MTX-IRb

(648)

Upadacitinib 15 mg

Upadacitinib 30 mg

MTX

Monothérapie

Critère d'évaluation principal:

ACR20 à la semaine 14

Critères d'évaluation secondaires importants:

Faible activité de la maladie (DAS28-CRP ≤3,2) à la semaine 14

Rémission clinique (DAS28-CRP < 2,6) à la semaine 14

Δ de capacité fonctionnelle (HAQ-DI) à la semaine 14

SF-36 PCS

Raideur matinale

SELECT-NEXT

csDMARD-IRc

(661)

Upadacitinib 15 mg

Upadacitinib 30 mg

Placebo

En association aux csDMARD

Critère d'évaluation principal:

ACR20 à la semaine 12

Critères d'évaluation secondaires importants:

Faible activité de la maladie (DAS28-CRP ≤3,2) à la semaine 12

Rémission clinique (DAS28-CRP < 2,6) à la semaine 12

Δ de capacité fonctionnelle (HAQ-DI) à la semaine 12

SF-36 PCS

Raideur matinale

FACIT-F

SELECT-COMPARE

MTX-IRd

(1629)

Upadacitinib 15 mg

Placebo

Adalimumab 40 mg

En association avec le MTX

Critère d'évaluation principal:

ACR20 à la semaine 12

Critères d'évaluation secondaires importants:

Rémission clinique (DAS28-CRP < 2,6) à la semaine 12

Faible activité de la maladie (DAS28-CRP ≤3,2) à la semaine 12

ACR50 vs adalimumab à la semaine 12

Δ de capacité fonctionnelle (HAQ-DI) à la semaine 12

Progression radiologique (ΔmTSS) à la semaine 26

SF-36 PCS

Raideur matinale

FACIT-F

SELECT-BEYOND

bDMARD-IRe

(499)

Upadacitinib 15 mg

Upadacitinib 30 mg

Placebo

En association aux csDMARD

Critère d'évaluation principal:

ACR20 à la semaine 12

Critères d'évaluation secondaires importants:

Faible activité de la maladie (DAS28-CRP ≤3,2) à la semaine 12

Δ de capacité fonctionnelle (HAQ-DI) à la semaine 12

SF-36 PCS

Abréviations: ACR20 (ou 50) = amélioration ≥20 % (ou ≥50 %) selon l'American College of Rheumatology; bDMARD = biologic disease-modifying antirheumatic drug; RC = réponse clinique; CRP (PCR) = protéine C-réactive; DAS28 = score d'activité de la maladie pour 28 articulations; mTSS = score total de Sharp-modifié; csDMARD = antirhumatismaux modificateurs de la maladie conventionnels de synthèse; HAQ-DI = Health Assessment Questionnaire Disability Index (questionnaire d'évaluation de l'état de santé - échelle d'invalidité); IR = répondeur inadéquat; MTX = méthotrexate

a Patients naïfs de MTX ou traitement avec au maximum trois doses de MTX par semaine.

b Patients présentant une réponse insuffisante au MTX.

c Patients présentant une réponse insuffisante aux csDMARD; la participation des patients ayant reçu au maximum un bDMARD était autorisée (max. 20 % du nombre total de participants) lorsqu'ils avaient été traités pendant une période limitée (< 3 mois) ou avaient dû arrêter le traitement avec le bDMARD pour intolérance.

d Patients présentant une réponse insuffisante au MTX; la participation des patients ayant reçu au maximum un bDMARD (sauf adalimumab) était autorisée (max. 20 % du nombre total de participants) lorsqu'ils avaient été traités pendant une période limitée (< 3 mois) ou avaient dû arrêter le traitement avec le bDMARD pour intolérance.

e Patients présentant une réponse insuffisante ou une intolérance à au moins un bDMARD.

 

Réponse clinique

Rémission et faible activité de la maladie

Dans toutes les études, le pourcentage de patients atteignant une réduction de l'activité de la maladie (DAS28-CRP ≤3,2) et une rémission clinique (DAS28-CRP < 2,6) était plus élevé sous RINVOQ 15 mg que sous placebo, MTX ou adalimumab (Tableau 6). Par rapport à l'adalimumab, des taux de réponse plus élevés ont été atteints dès 8 semaines et se sont maintenus jusqu'à la semaine 48. Une réponse plus importante a également été observée pour les autres mesures de l'activité de la maladie, y compris une rémission définie comme un CDAI ≤2,8, un SDAI ≤3,3 et une rémission selon les critères booléens. Dans l'ensemble, les taux de réponse étaient comparables pour toute la population de patients avec ou sans MTX en ce qui concerne la faible activité de la maladie et la rémission clinique. Au bout de trois ans, 297 des 651 (45,6 %) patients randomisés à l'origine dans le groupe RINVOQ 15 mg et 111 des 327 (33,9 %) patients randomisés à l'origine dans le groupe adalimumab de l'étude SELECT-COMPARE et 216 des 317 (68,1 %) randomisés à l'origine dans le groupe RINVOQ 15 mg et 149 des 315 (47,3 %) patients randomisés à l'origine dans le groupe MTX-monothérapie de l'étude SELECT-EARLY avaient conservé leur traitement. Chez les patients ayant conservé le traitement qui leur avait été attribué à l'origine, la faible activité de la maladie et la rémission clinique ont persisté pendant 3 ans.

Réponse ACR

Dans toutes les études, le nombre de patients traités avec RINVOQ 15 mg atteignant une réponse ACR20, ACR50 et ACR70 après 12 semaines était supérieur à celui des patients sous placebo, MTX ou adalimumab (Tableau 6). Le délai de survenue de l'effet était court pour tous les paramètres, avec des taux de réponse ACR20 supérieurs relevés après seulement une semaine. Une réponse durable a été observée (avec ou sans MTX) et les taux de réponse ACR20/50/70 ont pu être maintenus pendant 3 ans chez les patients ayant conservé le traitement qui leur avait été attribué à l'origine.

Par rapport au placebo, au MTX en monothérapie ou à l'adalimumab, le traitement avec RINVOQ 15 mg, seul ou en association avec des csDMARD, a produit une amélioration plus importante de toutes les composantes ACR, y compris le nombre d'articulations douloureuses à la pression et gonflées, l'évaluation générale par le médecin (Physician Global Assessment) et par le patient (Patient Global Assessment), le HAQ-DI, l'évaluation de la douleur et la hsCRP (Tableau 7).

Dans l'étude SELECT-COMPARE, un nombre supérieur de patients sous RINVOQ 15 mg a atteint une réponse ACR20/50/70 de la semaine 12 à la semaine 48 par rapport à l'adalimumab (Tableau 6).

Tableau 6: Réponse et rémission

Étude

SELECT

EARLY

Naïf de MTX

SELECT

MONO

MTX-IR

SELECT

NEXT

csDMARD-IR

SELECT

COMPARE

MTX-IR

SELECT

BEYOND

bDMARD-IR

 

MTX

UPA

15 mg

MTX

UPA

15 mg

PBO

UPA

15 mg

PBO

UPA

15 mg

ADA

40 mg

PBO

UPA

15 mg

N

314

317

216

217

221

221

651

651

327

169

164

Semaine

 

ACR20 (% de patients)

12a/14b

54

76g

41

68e

36

64e

36

71e,i

63

28

65e

24c/26d

59

79g

 

 

 

 

36

67g,i,

57

 

 

48

57

74g

 

 

 

 

 

65i

54

 

 

ACR50 (% de patients)

12a/14b

28

52e

15

42g

15

38g

15

45g,h

29

12

34g

24c/26d

33

60g

 

 

 

 

21

54g,i

42

 

 

48

43

63g

 

 

 

 

 

49i

40

 

 

ACR70 (% de patients)

12a/14b

14

32g

3

23g

6

21g

5

25g,i

13

7

12

24c/26d

18

44g

 

 

 

 

10

35g,i,

23

 

 

48

29

51g

 

 

 

 

 

36i

23

 

 

LDA DAS28-CRP ≤3,2 (% de patients)

12a/14b

28

53f

19

45e

17

48e

14

45e,i

29

14

43e

24c26d

32

60g

 

 

 

 

18

55g,i

39

 

 

48

39

59g

 

 

 

 

 

50i

35

 

 

CR DAS28-CRP < 2,6 (% de patients)

12a/14b

14

36g

8

28e

10

31e

6

29e,i

18

9

29g

24c26d

18

48f

 

 

 

 

9

41g,i

27

 

 

48

29

49g

 

 

 

 

 

38i

28

 

 

SDAI ≤3,3 (% de patients)

12a14b

6

16g

1

14g

3

10g

3

12g,i

7

5

9

24c/26d

9

28g

 

 

 

 

5

24g,i

14

 

 

48

16

32g

 

 

 

 

 

25i

17

 

 

CDAI ≤2,8 (% de patients)

12a/14b

6

16g

1

13g

3

9g

3

13g,i

8

5

8

24c/26d

11

28g

 

 

 

 

6

23g,i

14

 

 

48

17

32g

 

 

 

 

 

25i

17

 

 

Rémission crit. booléens (% de patients)

12a/14b

6

13g

1

9g

4

10g

2

10g,i

4

2

7g

24c/26d

7

24g

 

 

 

 

4

18g,i

10

 

 

48

13

28g

 

 

 

 

 

21i

15

 

 

Abréviations: ACR20 (ou 50 ou 70) = amélioration ≥20 % (ou ≥50 % ou ≥70 %) selon l'American College of Rheumatology; ADA = adalimumab; bDMARD = biologic disease-modifying anti-rheumatic drug; CDAI = indice clinique d'activité de la maladie; CR = rémission clinique; CRP (PCR) = protéine C-réactive; csDMARD = conventional synthetic disease-modifying anti-rheumatic drug; DAS28 = score d'activité de la maladie pour 28 articulations; IR= inadequate responder; LDA = Low Disease Activity (faible activité de la maladie); MTX = méthotrexate; PBO = placebo; SDAI = indice simple d'activité de la maladie; UPA = upadacitinib

a SELECT-NEXT, SELECT-EARLY, SELECT-COMPARE, SELECT-BEYOND

b SELECT-MONOTHERAPY

c SELECT-EARLY

d SELECT-COMPARE

e p ≤0,001 upadacitinib par rapport au placebo ou au MTX

f p ≤0,01 upadacitinib par rapport au placebo ou au MTX

g Upadacitinib par rapport au placebo ou au MTX (ces comparaisons ne sont pas contrôlées pour les tests de comparaisons multiples)

h p ≤0,001 upadacitinib par rapport à l'adalimumab

i Upadacitinib par rapport à l'adalimumab (ces comparaisons ne sont pas contrôlées pour les tests de comparaisons multiples)

 

Tableau 7: Composantes de la réponse ACR (modification moyenne par rapport à la valeur initiale)a

Étude

SELECT

EARLY

Naïf de MTX

SELECT

MONO

MTX-IR

SELECT

NEXT

csDMARD-IR

SELECT

COMPARE

MTX-IR

SELECT

BEYOND

bDMARD-IR

 

MTX

UPA

15

mg

MTX

UPA

15

mg

PBO

UPA

15

mg

PBO

UPA

15

mg

ADA

40

mg

PBO

UPA

15

mg

N

314

317

216

217

221

221

651

651

327

169

164

Semaine

 

Nombre d'articulations douloureuses à la pression (0-68)

12b/

14c

-13

-17h

-11

-15h

-8

-14h

-10

-16h,l

-14

-8

-16h

24d/

26e

-16

-19h

 

 

 

 

-9

-18h,l

-15

 

 

Nombre d'articulations gonflées (0-66)

12b/

14c

-10

-12h

-8

-11h

-6

-9h

-7

-11h,l

-10

-6

-11h

24d/

26e

-12

-14h

 

 

 

 

-6

-12h,I

-11

 

 

Douleurf

12b/

14c

-25

-36h

-14

-26h

-10

-30h

-15

-32h,j

-25

-10

-26h

24d/

26e

-28

-40h

 

 

 

 

-19

-37h,l

-32

 

 

Évaluation générale par le patientf (Patient Global Assessment)

12b/

14c

-25

-35h

-11

-23h

-10

-30h

-15

-30h,l

-24

-10

-26h

24d/

26e

-28

-39h

 

 

 

 

-18

-36h,l

-30

 

 

Capacité fonctionnelle (HAQ-DI)g

12b/

14c

-0,5

-0,8i

-0,3

-0,7i

-0,3

-0,6i

-0,3

-0,6i,k

-0,5

-0,2

-0,4i

24d/

26e

-0,6

-0,9h

 

 

 

 

-0,3

-0,7h,l

-0,6

 

 

Évaluation générale par le médecinf (Physician Global Assessment)

12b/

14c

-35

-46h

-26

-40h

-23

-38h

-25

-39h

-36

-26

-39h

24d/

26e

-45

-50h

 

 

 

 

-27

-45h,l

-41

 

 

hsCRP (mg/l)

12b/

14c

-10,6

-17,5h

-1,1

-10,2h

-0,4

-10,1h

-1,7

-12,5h,l

-9,2

-1,1

-11,0h

24d/

26e

-11,6

-18,4h

 

 

 

 

-1,5

-13,5h,l

-10,3

 

 

Abréviations: ACR = American College of Rheumatology; ADA = adalimumab; bDMARD = biologic disease-modifying anti-rheumatic drug; CRP = protéine C-réactive; csDMARD = conventional synthetic disease-modifying anti-rheumatic drug; HAQ-DI = Health Assessment Questionnaire Disability Index (questionnaire d'évaluation de l'état de santé - échelle d'invalidité); IR = répondeur inadéquat; MTX = méthotrexate; PBO = placebo; UPA = upadacitinib

a Données indiquées sous forme de moyennes

b SELECT-NEXT, SELECT-EARLY, SELECT-COMPARE, SELECT-BEYOND

c SELECT-MONOTHERAPY

d SELECT-EARLY

e SELECT-COMPARE

f Échelle visuelle analogique: 0 = meilleure valeur, 100 = plus mauvaise valeur

g Health Assessment Questionnaire-Disability Index: 0 = meilleure valeur, 3 = plus mauvaise valeur; 20 questions; 8 catégories: s'habiller et prendre soin de soi, se lever, manger, marcher, hygiène, saisir, tenir quelque chose et autres activités.

h Upadacitinib par rapport au placebo ou au MTX (ces comparaisons ne sont pas contrôlées pour les tests de comparaisons multiples)

i p ≤0,001 upadacitinib par rapport au placebo ou au MTX

j p ≤0,001 upadacitinib par rapport à l'adalimumab

k p ≤0,01 upadacitinib par rapport à l'adalimumab

l Upadacitinib par rapport à l'adalimumab (ces comparaisons ne sont pas contrôlées pour les tests de comparaisons multiples)

 

Réponse radiologique

L'inhibition de la progression des lésions structurelles des articulations a été évaluée à la semaine 26 et à la semaine 48 (SELECT-COMPARE) ainsi qu'à la semaine 24 (SELECT-EARLY) à l'aide du score total de Sharp modifié (mTSS) et de ses composantes, du score d'érosion et du score de rétrécissement de l'interligne articulaire.

Par rapport au placebo, RINVOQ 15 mg a produit une inhibition significativement plus importante de la progression des lésions structurelles à la semaine 26 et à la semaine 48 dans l'étude SELECT-COMPARE ainsi qu'en monothérapie par rapport au MTX à la semaine 24 dans l'étude SELECT-EARLY (Tableau 8). Des résultats statistiquement significatifs ont également été obtenus pour le score d'érosion et le score de rétrécissement de l'interligne articulaire. La proportion de patients sans progression radiologique (modification du mTSS ≤0) était significativement supérieure sous RINVOQ 15 mg par rapport au placebo à la semaine 26 et à la semaine 48 (SELECT-COMPARE) et par rapport au MTX à la semaine 24 (SELECT-EARLY). L'inhibition de la progression des lésions structurelles des articulations a pu persister pendant 96 semaines dans les deux études chez les patients ayant conservé le traitement par RINVOQ 15 mg qui leur avait été attribué à l'origine (sur la base des résultats disponibles de 327 patients de l'étude SELECT-COMPARE et de 238 patients de l'étude SELECT-EARLY).

Tableau 8: modifications radiologiques

Étude

SELECT-

EARLY

Naïf de MTX

SELECT-

COMPARE

MTX-IR

Groupe de traitement

MTX

UPA

15 mg

PBOa

UPA

15 mg

ADA

40 mg

Score de Sharp total modifié, variation moyenne par rapport à la valeur initiale

Semaine 24b/26c

0,7

0,1f

0,9

0,2e

0,1

Semaine 48

 

 

1,7

0,3e

0,4

Score d'érosion, variation moyenne par rapport à la valeur initiale

Semaine 24b/26c

0,3

0,1e

0,4

0e

0

Semaine 48

 

 

0,8

0,1e

0,2

Score de rétrécissement de l'interligne articulaire , variation moyenne par rapport à la valeur initiale

Semaine 24b/26c

0,3

0,1g

0,6

0,2e

0,1

Semaine 48

 

 

0,8

0,2e

0,2

Proportion de patients sans progression radiologiqued

Semaine 24b/26c

77,7

87,5f

76,0

83,5f

86,8

Semaine 48

 

 

74,1

86,4e

87,9

Abréviations: ADA = adalimumab; IR = répondeur inadéquat; MTX = méthotrexate; PBO = placebo; UPA = upadacitinib

a Toutes les données relatives au placebo à la semaine 48 ont été déduites par extrapolation linéaire.

b SELECT-EARLY

c SELECT-COMPARE

d Pas de progression définie comme une modification du mTSS ≤0.

e p ≤0,001 upadacitinib par rapport au placebo ou au MTX

f p ≤0,01 upadacitinib par rapport au placebo ou au MTX

i p ≤0,05 upadacitinib par rapport au placebo ou au MTX

 

Fonctions physiques et résultats relatifs à la santé

Par rapport à toutes les préparations de comparaison (placebo, MTX, adalimumab), le traitement avec RINVOQ 15 mg, seul ou en association avec des csDMARD, a produit une amélioration significative des capacités fonctionnelles mesurées à l'aide du HAQ-DI. Les améliorations par rapport au placebo dans les études SELECT-NEXT et SELECT-BEYOND ont été observées dès la semaine 1 et elles ont pu être maintenues jusqu'à 60 semaines.

Dans toutes les études, le traitement avec RINVOQ 15 mg, seul ou en association avec des csDMARD, a apporté un soulagement significativement plus important de la douleur que toutes les préparations de comparaison; celui-ci a été mesuré sur une échelle visuelle analogique de 0 à 100 après 12/14 semaines et la réponse a pu être maintenue jusqu'à 48 à 60 semaines. Un soulagement plus important de la douleur a été observé dès la semaine 1 par rapport au placebo et à la semaine 4 par rapport à l'adalimumab.

Dans toutes les études, le traitement avec RINVOQ 15 mg a apporté une amélioration significativement plus importante de la durée moyenne et de la sévérité de la raideur matinale par rapport au placebo et au MTX.

Les améliorations du score HAQ-DI et le soulagement de la douleur ont persisté pendant 3 ans chez les patients ayant conservé le traitement par RINVOQ 15 mg qui leur avait été attribué à l'origine, selon les données disponibles de l'étude SELECT-COMPARE et SELECT-EARLY.

Dans toutes les études, une amélioration plus importante du score physique du questionnaire sur l'état de santé SF-36 a été enregistrée par rapport au placebo ou au MTX. Dans les études SELECT-EARLY, SELECT-MONOTHERAPY et SELECT-COMPARE, les patients sous RINVOQ 15 mg ont atteint une amélioration significativement plus importante du score psychique et de toutes les 8 composantes de la SF-36 par rapport aux patients sous placebo ou MTX.

Dans les études SELECT-EARLY, SELECT-NEXT et SELECT-COMPARE, la fatigue a été évaluée à l'aide des scores de l'évaluation fonctionnelle de la fatigue dans le traitement de maladies chroniques (FACIT-F). Par rapport au placebo, au MTX ou à l'adalimumab, le traitement avec RINVOQ 15 mg a produit une amélioration de la fatigue.

Chez les patients salariés participant aux études SELECT-NEXT et SELECT-COMPARE, l'incapacité de travail associée à la PR a été évaluée à l'aide de l'échelle de l'incapacité de travail en cas de PR (RA-WIS). Par rapport au placebo, le traitement avec RINVOQ 15 mg a produit une réduction significativement plus importante de l'incapacité de travail.

Arthrite psoriasique

L'efficacité et la sécurité de RINVOQ 15 mg en prise quotidienne unique ont été évaluées dans deux études de phase III multicentriques randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo, menées sur des patients âgés d'au moins 18 ans et atteints d'arthrite psoriasique active modérée à sévère (Tableau 9). Tous les patients souffraient d'arthrite psoriasique active selon les critères CASPAR (critères de classification de l'arthrite psoriasique) depuis au moins six mois et présentaient au moins trois articulations sensibles au toucher et au moins trois articulations gonflées, de même qu'un psoriasis en plaques actif ou des antécédents de psoriasis en plaques. Dans les deux études, un traitement antérieur par cDMARD a pu être poursuivi de manière inchangée. Les études comportaient des périodes d'extension à long terme jusqu'à cinq ans (SELECT-PsA 1) et trois ans (SELECT PsA 2).

Tableau 9: Résumé des études cliniques

Nom de l'étude

Population
(n)

Groupe de traitement

Principaux critères d'évaluation

SELECT-
PsA 1

Non- bDMARD-IRa
(1705)

Upadacitinib 15 mg

Upadacitinib 30 mg

Placebo

Adalimumab 40 mg

Critère d'évaluation primaire:

ACR20 à la semaine 12

Critères d'évaluation secondaires importants:

MDA à la semaine 24

Guérison de l'enthésopathie (LEI=0) et de la dactylite (LDI=0) la semaine 24

PASI 75 à la semaine 16

sIGA à la semaine 16

SAPS à la semaine 16

Progression radiologique (ΔmTSS) à la semaine 24

Δ Fonctions physiques (HAQ-DI) à la semaine 12

SF-36 PCS à la semaine 12

FACIT-F à la semaine 12

ACR20, douleur et fonctions physiques Δ (HAQ-DI) par rapport à l'adalimumab à la semaine 12

SELECT-
PsA 2

bDMARD-IRb
(642)

Upadacitinib 15 mg

Upadacitinib 30 mg

Placebo

Critère d'évaluation primaire:

ACR20 à la semaine 12

Critères d'évaluation secondaires importants:

MDA à la semaine 24

PASI 75 à la semaine 16

sIGA à la semaine 16

SAPS à la semaine 16

Δ Fonctions physiques (HAQ-DI) à la semaine 12

SF-36 PCS à la semaine 12

FACIT-F à la semaine 12

Abréviations: ACR20 = amélioration ≥20 % selon les critères de l'American College of Rheumatology; bDMARD = biologic disease-modifying anti-rheumatic drug (médicament anti-rhumatismal modificateur de la maladie biologique); FACIT-F = Functional Assessment of Chronic Illness Therapy-Fatigue score (score d'évaluation fonctionnelle du traitement des maladies chroniques – fatigue); HAQ-DI = Health Assessment Questionnaire-Disability Index (questionnaire d'évaluation de l'état de santé – indice d'invalidité); IR = inadequate responder (répondeur inadéquat); MDA = minimal disease activity (activité minimale de la maladie); mTSS = score de Sharp Total modifié; PASI = Psoriasis Area and Severity Index (indice d'étendue et de sévérité du psoriasis); SAPS = Self-Assessment of Psoriasis Symptoms (autoévaluation des symptômes du psoriasis); SF-36 PCS = Short Form (36) Health Survey (SF-36) Physical Component Summary (questionnaire de santé abrégé (36) – résumé des composantes physiques); sIGA = static Investigator Global Assessment of psoriasis (évaluation globale statique du psoriasis par l'investigateur)

a Patients présentant une réponse insuffisante ou une intolérance à au moins un DMARD non biologique

b Patients présentant une réponse insuffisante ou une intolérance à au moins un bDMARD

 

Réponse clinique

Dans les deux études, une proportion significativement supérieure de patients sous RINVOQ 15 mg a obtenu une réponse ACR20 par rapport au placebo à la semaine 12 (Tableau 10, Figure 1). Au cours de l'étude SELECT-PsA 1, RINVOQ 15 mg a démontré une non-infériorité par rapport à l'adalimumab chez une proportion de patients ayant obtenu une réponse ACR20 la semaine 12. Une proportion plus élevée de patients sous RINVOQ 15 mg a obtenu une réponse ACR50 et ACR70 à la semaine 12 par rapport au placebo. Le délai d'action était, selon toutes les mesures, rapide, les taux de réponse étant déjà plus élevés à la semaine 2 pour le critère ACR20.

Par rapport au placebo, le traitement par RINVOQ 15 mg a entraîné une amélioration de chacun des composantes individuelles du critère ACR, y compris le nombre d'articulations sensibles/douloureuses et gonflées, l'évaluation globale par les patients (Patient Global Assessment) et le médecin (Physician Global Assessment), le HAQ-DI, l'évaluation de la douleur et le taux de hsCRP (Tableau 11). Le traitement par RINVOQ 15 mg a permis une amélioration supérieure des douleurs par rapport à l'adalimumab à la semaine 24.

On a observé dans les deux études des taux de réponse cohérents, en monothérapie ou en association avec des DMARD non biologiques en ce qui concerne les critères d'évaluation primaires et secondaires importants.

RINVOQ 15 mg s'est avéré efficace quel que soit le sous-groupe évalué, notamment l'IMC initial, la hsCRP initiale ou le nombre de DMARD non biologiques préalables (≤1 ou > 1).

Figure 1. Pourcentage de patients ayant obtenu la réponse ACR20 dans l'étude SELECT-PsA 1

Bild 1

Tableau 10: Réponse clinique

Étude

SELECT-PsA 1

Non-bDMARD-IR

SELECT-PsA 2

bDMARD-IR

Groupe de traitement

PBO

UPA

15 mg

ADA

40 mg

PBO

UPA

15 mg

N

423

429

429

212

211

ACR20 (% de patients)

Semaine 12

36

71e

65

24

57e

Semaine 24

45

73f,g

67

20

59f

Semaine 56

 

74g

69

 

60

ACR50 (% de patients)

Semaine 12

13

38f,g

38

5

32f

Semaine 24

19

52f,g

44

9

38f

Semaine 56

 

60g

51

 

41

ACR70 (% de patients)

Semaine 12

2

16f,g

14

1

9f

Semaine 24

5

29f,g

23

1

19f

Semaine 56

 

41g

31

 

24

MDA (% de patients)

Semaine 12

6

25f,g

25

4

17f

Semaine 24

12

37e,g

33

3

25e

Semaine 56

 

45g

40

 

29

Guérison de l'enthésopathie (LEI = 0; % de patients)a

Semaine 12

33

47f,g

47

20

39f

Semaine 24

32

54e,g

47

15

43f

Semaine 56

 

59g

54

 

43

Guérison de la dactylite (LDI = 0; % de patients)b

Semaine 12

42

74f,g

72

36

64f

Semaine 24

40

77f,g

74

28

58f

Semaine 56

 

75g

74

 

51

PASI 75 (% de patients)c

Semaine 16

21

63e,g

53

16

52e

Semaine 24

27

64f.g

59

19

54f

Semaine 56

 

65g

61

 

52

PASI 90 (% de patients)c

Semaine 16

12

38f,g

39

8

35f

Semaine 24

17

42f,g

45

7

36f

Semaine 56

 

49g

47

 

41

PASI 100 (% de patients)c

Semaine 16

7

24f,g

20

6

25f

Semaine 24

10

27f,g

28

5

22f

Semaine 56

 

35g

31

 

27

sIGA 0/1 (% de patients)d

Semaine 16

11

42e,g

39

9

37e

Semaine 24

12

45f,g

41

10

33f

Semaine 56

 

52g

47

 

33

Abréviations: ACR20 (ou 50 ou 70) = amélioration ≥20 % (ou ≥50 % ou ≥70 %) selon les critères de l'American College of Rheumatology; ADA = adalimumab; bDMARD = biologic disease-modifying anti-rheumatic drug (médicament anti-rhumatismal modificateur de la maladie biologique); IR = inadequate responder (répondeur inadéquat); MDA = minimal disease activity (activité minimale de la maladie); MTX = méthotrexate; PASI 75 (ou 90 ou 100) = amélioration ≥75 % (ou ≥90 % ou 100 %) selon les critères du Psoriasis Area and Severity Index (indice d'étendue et de sévérité du psoriasis); PBO = placebo; sIGA = static Physician Global Assessment (évaluation globale statique du psoriasis par l'investigateur); UPA= upadacitinib

Les patients ayant arrêté le traitement randomisé ou pour lesquels il manque des données à la semaine de l'évaluation figurent comme non répondeurs dans les analyses. Concernant la MDA, la guérison de l'enthésopathie et la guérison de la dactylite à la semaine 24 et à la semaine 56, les patients ayant reçu un traitement de secours à la semaine 16 figurent comme non répondeurs dans les analyses.

a Pour les patients présentant une enthésopathie initiale (n = 241, 270 et 265 pour SELECT-PsA 1 et n = 144 et 133 pour SELECT-PsA 2)

b Pour les patients présentant une dactylite initiale (n = 126, 136 et 127 pour SELECT-PsA 1 et n = 64 et 55 pour SELECT-PsA 2)

c Pour les patients présentant une surface corporelle atteinte par le psoriasis initiale ≥3 % (n = 211, 214 et 211 pour SELECT-PsA 1 et n = 131 et 130 pour SELECT-PsA)

d Pour les patients présentant une valeur sIGA initiale ≥2 (n = 313, 322 et 330 pour SELECT-PsA 1 et n = 163 et 171 pour SELECT-PsA 2)

e p ≤0,001 upadacitinib par rapport au placebo

f Upadacitinib par rapport au placebo (ces comparaisons ne sont pas contrôlées pour les tests de comparaisons multiples)

g Upadacitinib par rapport à l'adalimumab (ces comparaisons ne sont pas contrôlées pour les tests de comparaisons multiples)

 

Tableau 11: Composantes de la réponse ACR (variation moyenne par rapport à la valeur initiale)

Étude

SELECT-PsA 1
Non-bDMARD-IR

SELECT-PsA 2

bDMARD-IR

Groupe de traitement

PBO

UPA

15 mg

ADA

40 mg

PBO

UPA

15 mg

N

423

429

429

212

211

Nombre d'articulations sensibles à la douleur/douloureuses (0–68)

Semaine 12

-7,1

-11,3d,e

-10,3

-6,2

-12,4d

Semaine 24

-9,2

-13,7d,e

-12,5

-6,6

-14,0d

Nombre d'articulations gonflées (0–66)

Semaine 12

-5,3

-7,9d,e

-7,6

-4,8

-7,1d

Semaine 24

-6,3

-9,0d,e

-8,6

-5,6

-8,3d

Évaluation de la douleur par le patienta

Semaine 12

-0,9

-2,3d

-2,3

-0,5

-1,9d

Semaine 24

-1,4

-3,0d,e

-2,6

-0,7

-2,2d

Évaluation globale par le patient
(Patient Global Assessment)a

Semaine 12

-1,2

-2,7d,e

-2,6

-0,6

-2,3d

Semaine 24

-1,6

-3,4d,e

-2,9

-0,8

-2,6d

Fonctions physiques (HAQ-DI)b

Semaine 12

-0,14

-0,42c

-0,34

-0,10

-0,30c

Semaine 24

-0,19

-0,51d,e

-0,39

-0,08

-0,33d

Évaluation globale par le médecin (Physician Global Assessment)a

Semaine 12

-2,1

-3,6d,e

-3,4

-1,4

-3,1d

Semaine 24

-2,8

-4,3d,e

-4,1

-1,8

-3,8d

hsCRP (mg/l)

Semaine 12

-1,3

-7,1d,e

-7,6

0,3

-6,6d

Semaine 24

-2,1

-7,6d,e

-7,3

-0,9

-6,3d

Abréviations: ACR = American College of Rheumatology (collège américain de rhumatologie); ADA = adalimumab; hsCRP = Protéine C réactive; HAQ-DI = Health Assessment Questionnaire-Disability Index (questionnaire d'évaluation de l'état de santé – indice d'invalidité); IR = inadequate responder (répondeur inadéquat); PBO = placebo; UPA = upadacitinib

a Échelle d'évaluation numérique (EEN): 0 = meilleure valeur, 10 = pire valeur

b Health Assessment Questionnaire-Disability Index (questionnaire d'évaluation de l'état de santé – indice d'invalidité): 0 = meilleure valeur, 3 = pire valeur; 20 questions; 8 catégories: Habillement, soins corporels, se lever, les repas, la marche, hygiène, attraper, préhension et autres activités

c p ≤0,001 upadacitinib par rapport au placebo

d Upadacitinib par rapport au placebo (ces comparaisons ne sont pas contrôlées pour les tests de comparaisons multiples)

e Upadacitinib par rapport à l'adalimumab (ces comparaisons ne sont pas contrôlées pour les tests de comparaisons multiples)

 

Dans les deux études, les taux de réponse ont été maintenus jusqu'à la semaine 56 pour les valeurs ACR20/50/70, MDA, PASI 75/90/100, sIGA, la guérison de l'enthésopathie et de la dactylite chez les patients traités par RINVOQ 15 mg.

Réponse radiologique

Dans l'étude SELECT-PsA 1, le blocage de la progression des lésions structurelles a été évalué sur le plan radiologique à la semaine 24 et présenté sous forme de variation par rapport aux valeurs initiales grâce au score de Sharp total modifié (mTSS) et ses composantes, au score d'érosion et au score de rétrécissement des interlignes articulaires.

Le traitement par RINVOQ 15 mg a permis une inhibition significativement supérieure de la progression des lésions articulaires structurelles par rapport au placebo à la semaine 24 (Tableau 11). Des résultats statistiquement significatifs ont également été obtenus en ce qui concerne le score d'érosion et le score de rétrécissement des interlignes articulaires. La proportion de patients ne présentant aucune progression radiologique (variation du mTSS ≤0,5) était supérieure à la semaine 24 chez ceux qui recevaient RINVOQ 15 mg par rapport au placebo.

Tableau 12: Variations radiologiques dans l'étude SELECT-PsA 1

Groupe de traitement

PBO

UPA

15 mg

ADA

40 mg

Score de Sharp total modifié, variation moyenne par rapport à la valeur initiale

Semaine 24

0,25

-0,04c

0,01

Semaine 56a

0,44

-0,05d

-0,06

Score d'érosion, variation moyenne par rapport à la valeur initiale

Semaine 24

0,12

-0,03d

0,01

Semaine 56a

0,30

-0,03d

-0,05

Score de rétrécissement des interlignes articulaires, variation moyenne par rapport à la valeur initiale

Semaine 24

0,10

-0,00d

-0,02

Semaine 56a

0,14

-0,03d

-0,03

Proportion de patients ne présentant aucune progression radiologiquea

Semaine 24

92

96d

95

Semaine 56a

89

97d

94

Abréviations: ADA = adalimumab; PBO = placebo; UPA= upadacitinib

a Toutes les données relatives au placebo à la semaine 56 ont été déduites par extrapolation linéaire

b «Sans progression» défini comme une variation du mTSS ≤0,5

c p ≤0,001 upadacitinib par rapport au placebo

d Upadacitinib par rapport au placebo (ces comparaisons ne sont pas contrôlées pour les tests de comparaisons multiples)

 

Fonctions physiques et résultats relatifs à la santé

Dans les deux études, par rapport au placebo, le traitement par RINVOQ 15 mg a permis une amélioration significative des fonctions physiques des patients par rapport aux valeurs initiales par rapport au placebo selon les critères HAQ-DI à la semaine 12 (Tableau 11); cet effet s'est maintenu jusqu'à la semaine 56.

La proportion de répondeurs HAQ-DI (amélioration ≥0,35 par rapport à la valeur initiale concernant le score HAQ-DI) à la semaine 12, dans les études SELECT-PsA 1 et SELECT-PsA 2, était de 58 % et 45 % des patients sous RINVOQ 15 mg contre 33 % et 27 % des patients sous placebo et 47 % des patients sous adalimumab (SELECT-PsA 1).

La qualité de vie liée à la santé a été évaluée grâce au questionnaire SF-36. On a observé dans les deux études une amélioration significativement supérieure à la semaine 12 sur l'échelle de fonctions physiques chez les patients sous RINVOQ 15 mg par rapport au placebo en comparaison des valeurs initiales. On a également observé une amélioration supérieure par rapport à l'adalimumab. On a observé une amélioration supérieure par rapport au placebo sur l'échelle d'évaluation psychique ainsi que dans les huit dimensions du questionnaire SF 36 (fonctions physiques, douleurs physiques, vitalité, fonctions sociales, rôle physique, santé générale, rôle émotionnel et santé psychique). L'amélioration par rapport aux valeurs initiales s'est maintenue, dans les deux études, jusqu'à la semaine 56.

Dans les deux études, on a observé une amélioration significativement supérieure de la fatigue par rapport aux valeurs initiales, à la semaine 12, chez les patients sous RINVOQ 15 mg par rapport au placebo, mesurée grâce au score obtenu sur l'échelle de fatigue de l'évaluation fonctionnelle lors du traitement des maladies chroniques (FACIT F). L'amélioration par rapport aux valeurs initiales s'est maintenue, dans les deux études, jusqu'à la semaine 56.

Dans les deux études, on a observé une amélioration supérieure des symptômes de psoriasis rapportés par les patients chez ceux qui recevaient RINVOQ 15 mg par rapport au placebo et de l'adalimumab, mesurée grâce à l'autoévaluation des symptômes du psoriasis (SAPS), à la semaine 16. L'amélioration par rapport aux valeurs initiales s'est maintenue, dans les deux études, jusqu'à la semaine 56.

À la semaine 24, les patients atteints d'arthrite psoriasique traités par RINVOQ 15 mg et souffrant de spondylarthrite ont présenté une amélioration par rapport aux valeurs initiales, par rapport au placebo, d'après l'indice de Bath relatif à l'activité de la spondylarthrite ankylosante (BASDAI) ainsi que le score d'activité de la spondylarthrite ankylosante (ASDAS). L'amélioration par rapport aux valeurs initiales s'est maintenue, dans les deux études, jusqu'à la semaine 56.

Spondylarthrite ankylosante

L'efficacité et la sécurité de RINVOQ 15 mg une fois par jour ont été évaluées dans deux études randomisées, en double aveugle, multicentriques, avec contrôle placebo chez des patients âgés d'au moins 18 ans présentant une spondylarthrite ankylosante active sur la base d'un indice d'activité de la spondylarthrite ankylosante de Bath (BASDAI, Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index) ≥4 et de l'évaluation globale de la dorsalgie par le patient par un score ≥4 (tableau 13). Les deux études comprenaient une extension en ouvert allant jusqu'à 2 ans après une période en double aveugle avec contrôle placebo de 14 semaines.

Tableau 13: Résumé de l'étude clinique

Nom de l'étude

Population
(n)

Bras de traitement

Principaux critères d'évaluation

SELECT-AXIS 1

NSAID-IRa,b naïfs bDMARD
(187)

Upadacitinib 15 mg

Placebo

Critère d'évaluation primaire:

ASAS40 à la semaine 14

Critères d'évaluation secondaires importants à la semaine 14:

ASAS-Rémission partielle

BASDAI 50

ASDAS-CRP

BASFI (capacité fonctionnelle)

Score SPARCC MRI (colonne vertébrale)

AS Qualité de vie (ASQoL)

BASMI (mobilité de la colonne vertébrale)

MASES (enthésites)

WPAI

Indice de santé ASAS (HI)

SELECT-AXIS 2

bDMARDIRa,c (420)

Upadacitinib 15 mg

Placebo

Critère d'évaluation primaire:

ASAS40 à la semaine 14

Critères d'évaluation secondaires importants à la semaine 14:

ASAS-Rémission partielle

BASDAI 50

ASDAS-CRP

BASFI (capacité fonctionnelle)

Score SPARCC-MRI (colonne vertébrale)

AS Qualité de vie (ASQoL)

BASMI (mobilité de la colonne vertébrale)

MASES (enthésites)

Indice de santé ASAS (HI)

ASAS20

ASDAS maladie inactive

Dorsalgies globales

Dorsalgies nocturnes

ASDAS faible activité de la maladie

Abréviations: ASAS40 = amélioration ≥40 % selon l'évaluation de la société internationale de spondylarthrite (Assessment of SpondyloArthritis international Society); ASAS HI = ASAS Health Index (indice de santé ASAS); ASDAS-CRP = Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score C-Reactive Protein (score d'activité de la spondylarthrite ankylosante-protéine C réactive); ASQoL = AS Quality of Life Questionnaire (questionnaire de qualité de vie AS); BASDAI = Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (indice de Bath relatif à l'activité de la spondylarthrite ankylosante); BASFI = Bath Ankylosing Spondylitis Functional Index (indice fonctionnel de Bath relatif à la spondylarthrite ankylosante); BASMI = Bath Ankylosing Spondylitits Metrology Index (indice métrologique de Bath relatif à la spondylarthrite ankylosante); bDMARD = biologic disease-modifying anti-rheumatic drug (médicament anti rhumatismal modificateur de la maladie biologique); IR = inadequate responder (répondeur inadéquat); MASES = Maastricht Ankylosing Spondylitis Enthesitis Score (score de Maastricht relatif à l'enthésopathie dans la spondylarthrite ankylosante); NSAID = anti-inflammatoire non stéroïdien; SPARCC MRI = Spondyloarthritis Research Consortium of Canada Magnetic Resonance Imaging (consortium canadien de recherche sur la spondylarthrite, imagerie par résonance magnétique); WPAI = Work Productivity and Activity Impairment (limitation de la productivité au travail et de l'activité)

a Patients présentant une réponse insuffisante à au moins deux AINS, une intolérance aux AINS ou pour qui les AINS sont contre-indiqués.

b Environ 16 % des patients ont reçu initialement un csDMARD concomitant.

c Au début de l'étude, 77,4 % des patients présentaient une efficacité insuffisante d'un inhibiteur du TNF ou d'un inhibiteur de l'interleukine 17 (IL-17i); pour 30,2 %, il s'agissait d'une intolérance; pour 12,9 %, deux bDMARD avaient été administrés auparavant, mais n'ont pas montré de manque d'efficacité par rapport à ces médicaments.

 

Réponse clinique

Dans les deux études, un nombre significativement plus important de patients sous RINVOQ 15 mg a atteint une réponse ASAS40 par rapport au groupe placebo à la semaine 14 (51,6 % vs 25,5 %; p < 0,001 pour SELECT-AXIS 1 et 44,5 % vs 18, 2 %; p < 0,001 pour SELECT-AXIS 2) (tableau 14, figures 2 et 3). Les taux de réponse plus élevés pour ASAS40 sont apparus à partir de la semaine 2 dans SELECT-AXIS 1 (16,1 % vs 1,1 %; valeur p nominale < 0,001) et à partir de la semaine 4 dans SELECT-AXIS 2 (21,8 % vs 12,4 %; valeur p nominale = 0,01).

Dans les deux études, le traitement par RINVOQ 15 mg a entraîné une amélioration des différentes composantes du score ASAS (évaluation globale de l'activité de la maladie par le patient, évaluation des dorsalgies globales, inflammations et fonctions) et d'autres mesures de l'activité de la maladie, y compris hsCRP à la semaine 14 par rapport au placebo.

L'efficacité de RINVOQ 15 mg a été montrée dans les deux études, indépendamment des sous-groupes évalués, y compris le sexe du patient, l'IMC initial, la durée des symptômes de la spondylarthrite ankylosante, l'hs-CRP initiale et dans SELECT-AXIS 2, également l'utilisation de bDMARD.

Figure 2: Proportion de patients ayant atteint le critère ASAS40 dans SELECT-AXIS 1

Figure 3: Proportion de patients ayant atteint le critère ASAS40 dans SELECT-AXIS 2

Bild 3

Bild 5

 

Tableau 14: Réponse clinique

Étude

SELECT-AXIS 1

Naïfs de bDMARD

SELECT-AXIS 2

bDMARD-IR

Groupe de traitement

PBO

UPA 15 mg

PBO

UPA 15 mg

N

94

93

209

211

ASAS40 (% de patients)

Semaine 14

25,5

51,6a

18,2

44,5a

ASAS20 (% de patients)

Semaine 14

40,4

64,5c

38,3

65,4a

ASAS Rémission partielle (% de patients)

Semaine 14

1,1

19,4a

4,3

17,5a

BASDAI 50 (% de patients)

Semaine 14

23,4

45,2b

16,7

43,1a

ASDAS-CRP (modification par rapport à la valeur initiale)

Semaine 14

-0,54

-1,45a

-0,49

-1,52a

ASDAS maladie inactive (% de patients)

Semaine 14

-

-

1,9

12,8a

ASDAS faible activité de la maladie (% de patients)

Semaine 14

-

-

10,1

44,1a

Abréviations: ASAS20 (ou 40) = amélioration ≥20 % (ou ≥40 %) selon l'évaluation de la société internationale de spondylarthrite (Assessment of SpondyloArthritis international Society); ASDAS-CRP = Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score C-Reactive Protein (score d'activité de la spondylarthrite ankylosante-protéine C réactive); BASDAI = Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (indice de Bath relatif à l'activité de la spondylarthrite ankylosante); IR = répondeur inadéquat; PBO = placebo; UPA = upadacitinib

a p ≤0,001 upadacitinib par rapport au placebo

b p ≤0,01 upadacitinib par rapport au placebo

c Upadacitinib comparé au placebo (cette comparaison n'est pas contrôlée pour les tests de comparaisons multiples)

Pour les critères d'évaluation binaires, les résultats de la semaine 14 sont sur la base de l'imputation des non-répondeurs (SELECTAXIS 1) et sur l'imputation des non-répondeurs associée aux imputations multiples (SELECTAXIS 2). Concernant les critères d'évaluation en continu, les résultats de la semaine 14 se fondent sur la variation moyenne des moindres carrés par rapport à la valeur initiale en cas d'utilisation d'un modèle mixte pour l'analyse de mesures répétées.

 

Les taux de réponse pour ASAS40, ASAS20, ASAS rémission partielle, BASDAI 50, ASDAS maladie inactive, ASDAS faible activité de la maladie, l'évolution du score ASDAS-CRP par rapport aux valeurs initiales et la hsCRP chez les patients traités par RINVOQ 15 mg ont été conservés jusqu'à la semaine 104 dans SELECT-AXIS 1.

Fonctions physiques et résultats relatifs à la santé

Dans les deux études, le traitement par RINVOQ 15 mg a entraîné une amélioration significative (p = 0,001 pour SELECT-AXIS 1 et p < 0,0001 pour SELECT-AXIS 2) des fonctions physiques des patients par rapport au placebo, indiquée en fonction de l'évolution du score BASFI à la semaine 14 par rapport aux valeurs initiales (Rinvoq 15 mg -2,29 dans SELECT-AXIS 1 et -2,26 dans SELECT-AXIS 2 vs placebo -1,30 et -1,09). Dans SELECT-AXIS 1, l'écart type de l'évolution au sein du groupe par rapport aux valeurs initiales, à la semaine 14, s'élevait à 2,44 pour les patients traités par RINVOQ 15 mg et à 2,05 pour les patients traités par placebo et dans SELECT-AXIS 2, il s'élevait à 2,28 pour les patients traités par RINVOQ 15 mg et à 1,67 pour les patients traités par placebo.

Dans SELECT-AXIS 1, le traitement avec RINVOQ 15 mg a entraîné une amélioration plus importante des dorsalgies, évaluées à l'aide de la composante dorsalgies globales de la réponse ASAS par rapport au placebo, à la semaine 14.

On a constaté une amélioration des douleurs dorsales nocturnes par rapport au placebo à la semaine 14, dès la semaine 2.

Dans SELECT-AXIS 2, le traitement avec RINVOQ 15 mg a entraîné une amélioration significative des dorsalgies globales et des dorsalgies nocturnes par rapport au placebo, à la semaine 14. Une réponse a été observée dès la semaine 1 pour les dorsalgies globales et dès la semaine 2 pour les dorsalgies nocturnes.

Dans les deux études, des améliorations ont également été observées pour les douleurs périphériques (mesurées à l'aide du score BASDAI, question 3, concernant les douleurs articulaires globales, à l'exception de la nuque, du dos ou des hanches) par rapport au placebo, à la semaine 14.

Dans SELECT-AXIS 1, chez les patients sous RINVOQ 15 mg, les taux de réponse de la semaine 14 du score BASFI, des dorsalgies globales et des dorsalgies nocturnes ont été conservés jusqu'à la semaine 104.

Dans SELECT-AXIS 2, comparé au placebo, le traitement par RINVOQ 15 mg a entraîné chez les patients des améliorations significatives de la qualité de vie liée à la santé et de l'état de santé général, mesurés à l'aide du questionnaire ASQoL et de l'indice de santé ASAS par rapport aux valeurs initiales, à la semaine 14.

Enthésite

Dans SELECT-AXIS 2, par rapport au placebo, le traitement par RINVOQ 15 mg a entraîné une amélioration significative chez les patients présentant déjà des enthésites, mesurée à l'aide de l'évolution du score MASES par rapport à la valeur initiale, à la semaine 14.

Mobilité de la colonne vertébrale

Dans SELECT-AXIS 2, par rapport au placebo, le traitement par RINVOQ 15 mg a entraîné une amélioration significative de la mobilité de la colonne vertébrale, mesurée à l'aide de l'évolution du score BASMI (Bath Ankylosing Spondylitis Metrology Index, indice métrologique pour la spondylarthrite ankylosante de Bath) par rapport à la valeur initiale, à la semaine 14.

Dans SELECT-AXIS 1, par rapport au placebo, des améliorations ont été observées chez les patients sous RINVOQ 15 mg pour certains critères d'évaluation prédéfinis des scores BASMI, MASES, ASQoL, ASAS HI et WPAI par rapport aux valeurs initiales, à la semaine 14; elles n'étaient toutefois pas statistiquement significatives dans les analyses ajustées en termes de multiplicité. Les taux de réponse observés à la semaine 14 ont été conservés jusqu'à la semaine 104 chez les patients sous RINVOQ 15 mg.

Mesure objective des inflammations

Les signes inflammatoires ont été évalués à l'IRM et interprétés comme variations par rapport aux valeurs initiales dans le score SPARCC pour la colonne vertébrale. Dans les deux études, une amélioration significative des signes d'inflammation de la colonne vertébrale a été constatée à la semaine 14 chez les patients sous RINVOQ 15 mg par rapport au placebo. Dans SELECT-AXIS 1, les taux de réponse observés à la semaine 14 concernant l'inflammation, déterminés par IRM, ont été conservés jusqu'à la semaine 104.

Dermatite atopique

L'efficacité et la sécurité de RINVOQ 15 mg et 30 mg une fois par jour ont été évaluées dans trois études de phase III multicentriques, randomisées et en double aveugle (MEASURE UP 1, MEASURE UP 2 et AD UP), menées sur un total de 2584 patients âgés d'au moins 12 ans (Tableau 15). RINVOQ a été étudié chez 344 adolescents et 2240 patients adultes atteints de dermatite atopique (DA) modérée à grave insuffisamment contrôlée par les médicaments topiques. À l'inclusion, les patients devaient présenter les caractéristiques suivantes: score d'évaluation globale de l'investigateur (vIGA-AD) ≥3 lors de l'évaluation générale de la DA (érythème, induration/formation de papules et suintement/incrustation) sur une échelle de sévérité croissante allant de 0 à 4, score Eczema Area and Severity (EASI) ≥16 (score composite mesurant l'ampleur et la sévérité de l'érythème, l'œdème/ la formation de papules, les démangeaisons et la lichénification sur 4 zones corporelles distinctes), atteinte minimale de la surface corporelle (SC) ≥10% et score hebdomadaire moyen sur l'échelle Worst Pruritus Numerical Rating Scale (NRS) ≥4.

Dans les trois études, les patients ont reçu RINVOQ 15 mg et 30 mg une fois par jour ou un placebo pendant une durée de 16 semaines. Dans l'étude AD UP, les patients ont également reçu des corticostéroïdes topiques (CST) en traitement adjuvant. Suite à la phase en double aveugle, les patients qui avaient initialement reçu RINVOQ ont continué à prendre la même dose jusqu'à la semaine 136. Les patients du groupe placebo ont été à nouveau randomisés selon un rapport 1:1 et ont reçu RINVOQ 15 mg ou 30 mg jusqu'à la semaine 136.

Tableau 15: Résumé des études cliniques

Nom de l'étude

Groupe de traitement

Mesures de résultat importantes

MEASURE UP 1

et

MEASURE UP 2

Upadacitinib 15 mg

Upadacitinib 30 mg

Placebo

Critères d'évaluation co-primaires après la semaine 16:

EASI 75

vIGA-AD 0/1

Critères d'évaluation secondaires importants (après la semaine 16, sauf indication contraire)

EASI 90/100

EASI 75 après la semaine 2

% de modification de l'EASI

% de modification du SCORAD

Amélioration du score Worst Pruritus NRS ≥4 aux semaines 1 et 16

Amélioration du Worst Pruritus NRS ≥4 le jour 2 (30 mg); jour 3 (15 mg)

% de modification du Worst Pruritus NRS

Hausse de l'EASI ≥6,6 points (flare) pendant la phase en double aveugle

Amélioration de l'ADerm-SS TSS-7 ≥28

Amélioration de l'ADerm-SS douleurs cutanées ≥4

Amélioration de l'ADerm-IS sommeil ≥12

Amélioration de l'ADerm-IS état émotionnel ≥11

Amélioration de l'ADerm-IS activités quotidiennes ≥14

Amélioration de POEM ≥4

HADS-A < 8 et HADS-D < 8

DLQI 0/1

Amélioration de DLQI ≥4

AD UP

Upadacitinib 15 mg + TCS

Upadacitinib 30 mg +TCS

Placebo +TCS

Critères d'évaluation co-primaires après la semaine 16:

EASI 75

vIGA-AD 0/1

Critères d'évaluation secondaires importants (après la semaine 16, sauf indication contraire)

EASI 75 après les semaines 2 et 4

EASI 90 après les semaines 4 et 16

EASI 100 (30 mg)

% de modification de l'EASI

Amélioration du Worst Pruritus NRS ≥4 après les semaines 1, 4 et 16

% de modification du Worst Pruritus NRS

Abréviations: SCORAD = SCORing Atopic Dermatitis, POEM: Patient Oriented Eczema Measure, DLQI: Dermatology Life Quality Index, HADS: Hospital Anxiety and Depression Scale, ADerm-SS = Atopic Dermatitis Symptom Scale, ADerm-IS: Atopic Dermatitis Impact Scale

 

Caractéristiques initiales

Dans les études sur la monothérapie (MEASURE UP 1 et 2), 50,0% des patients avaient un score vIGA-AD initial de 3 (modéré), tandis que 50,0% des patients avaient un score vIGA-AD de 4 (sévère). Le score EASI initial moyen était de 29,3 et le score Worst Pruritus NRS hebdomadaire initial moyen était de 7,3. Dans les études sur la monothérapie, l'âge moyen tous groupes de traitement confondus était de 33,8 ans, le poids moyen était de 74,8 kg, 44,9% étaient de femmes, 67,3% étaient d'origine caucasienne, 22,9% d'origine asiatique et 6,3% d'origine africaine.

Dans l'étude sur le TCS administré en concomitance (AD UP), 47,1% des patients avaient un score vIGA-AD initial de 3 (modéré), tandis que 52,9% des patients avaient un score vIGA-AD de 4 (sévère). Le score EASI initial moyen était de 29,7 et le score Worst Pruritus NRS hebdomadaire initial moyen était de 7,2. Dans l'étude AD UP, l'âge moyen tous groupes de traitement confondus était de 34,1 ans, le poids moyen était de 75,5 kg, 39,3 % étaient des femmes, 71,8% étaient d'origine caucasienne, 20,5% d'origine asiatique et 5,5 % d'origine africaine.

Réponse clinique

Études sur la monothérapie (MEASURE UP 1 et MEASURE UP 2)

Dans les études MEASURE UP, une part significativement plus élevée des patients traités par RINVOQ 15 mg ont obtenu une réponse vIGA-AD de 0 ou 1 et un score EASI 75 après la semaine 16 par rapport au placebo (tableau 16). Une amélioration rapide du grain de peau (selon l'EASI 75 dès la semaine 2) a été atteinte avec RINVOQ 15 mg par rapport au placebo (p < 0,0001).

Une amélioration cliniquement significative des démangeaisons (définie comme une diminution ≥4 points du Worst Pruritus NRS) a été atteinte chez une part significativement plus élevée des patients traités par RINVOQ 15 mg qu'avec le placebo après la semaine 16. Une amélioration rapide des démangeaisons (définie comme une diminution ≥4 points du Worst Pruritus NRS après la semaine 1) a été atteinte avec RINVOQ 15 mg par rapport au placebo (p < 0,0001). Des différences ont été observées au bout de deux jours après le début du traitement par RINVOQ 15 mg (jour 3, p < 0,0001).

Une poussée de la maladie, définie comme une aggravation cliniquement significative de la maladie (hausse de l'EASI ≥6,6) est survenue chez une part significativement plus faible des patients traités par RINVOQ 15 mg pendant les 16 premières semaines par rapport au placebo (p < 0,0001).

La figure 4 et 5 présentent la part des patients ayant obtenu une réponse EASI-75 et la part des patients ayant obtenu une amélioration ≥4 points du Worst Pruritus NRS jusqu'à la semaine 16.

Tableau 16: Résultats d'efficacité des études sur RINVOQ en monothérapie après la semaine 16

Étude

MEASURE UP 1

MEASURE UP 2

Groupe de traitement

PBO

UPA

15 mg

PBO

UPA

15 mg

Nombre de participants randomisés

281

281

278

276

% de répondeurs

vIGA-AD 0/1a,b

8,4%

48,1%f

4,7%

38,8%f

EASI 75a

16,3%

69,6%f

13,3%

60,1%f

EASI 90 a

8,1%

53,1%f

5,4%

42,4%f

EASI 100 a

1,8 %

16,7%f

0,7%

14,1%f

Worst Pruritus NRSc

(≥4 points d'amélioration)

11,8%

N=272

52,2%f

N=274

9,1%

N=274

41,9%f

N=270

Worst Pruritus NRS 0 ou 1d

5,5%

N=275

36,6%g

N=279

4,3%

N=277

26,9%g

N=275

Changement moyen en pourcentage (ET)e

EASI

-40,7% (2,28)

-80,2%f (1,91)

-34,5% (2,59)

-74,1%f (2,20)

SCORAD

-32,7% (2,33)

-65,7%f (1,78)

-28,4% (2,50)

-57,9%f (2,01)

Worst Pruritus NRS

-26,1% (5,41)

-62,8%f (4,49)

-17,0% (2,73)

-51,2%f (2,34)

Abréviations: UPA= Upadacitinib (RINVOQ); PBO = Placebo

a D'après le nombre de patients randomisés

b Un répondeur a été défini comme un patient ayant un score vIGA-AD de 0 ou 1 («aucune lésion» ou «presque aucune lésion») avec une diminution de ≥2 points sur une échelle ordonnée de 0 à 4

c N = Nombre de patients dont le Worst Pruritus NRS initial est ≥4

d N = Nombre de patients dont le Worst Pruritus NRS initial est > 1

e % de modification = changement moyen en pourcentage des «moindres carrés» par rapport à la valeur initiale

f p < 0,001 contrôlée pour plusieurs tests comparant l'upadacitinib au placebo

g p < 0,001 nominale pour l'upadacitinib par rapport au placebo

 

Figure 4: Proportion de patients ayant obtenu une réponse EASI-75 dans les études sur la monothérapie

MEASURE UP 1

MEASURE UP 2

Bild 7

Bild 9

 

Figure 5: Proportion de patients ayant obtenu une amélioration ≥4 points sur l'échelle d'évaluation Worst Pruritus NRS dans les études sur la monothérapie

MEASURE UP 1

MEASURE UP 2

Bild 11

Bild 13

 

La réponse au traitement obtenue dans les sous-groupes (poids, âge, sexe, origine ethnique et traitement antérieur par immunosuppresseurs) des deux études concordait avec les résultats observés au sein de la population générale.

Dans les deux études, les résultats ont continué d'être observés chez les patients traités par RINVOQ 15 mg après la semaine 16 et jusqu'à la semaine 52.

Étude sur les TCS administrés en concomitance (AD UP)

Dans l'étude AD UP, une part significativement plus élevée des patients traités par RINVOQ 15 mg plus TCS ont obtenu une réponse de vIGA-AD de 0 ou 1 et une réponse EASI-75 par rapport au placebo plus TCS après la semaine 16 (Tableau 17). Pour RINVOQ 15 mg par rapport au placebo plus TCS, une amélioration rapide du grain de peau (selon l'EASI 75 après la semaine 2) a été obtenue (p < 0,001). En outre, avec RINVOQ 15 mg par rapport au placebo plus TCS, un taux de réponse EASI-90 supérieur a été atteint après la semaine 4 (p < 0,001).

Pour une part significativement plus élevée de patients traités par RINVOQ 15 mg plus TCS, une amélioration cliniquement significative des démangeaisons (définie comme une diminution ≥4 points du Worst Pruritus NRS) a été obtenue par rapport au placebo après la semaine 16. Par rapport au placebo, RINVOQ 15 mg a permis une amélioration rapide des démangeaisons (définie comme une diminution ≥4 points du Worst Pruritus NRS après la semaine 1) (p < 0,001).

La figure 6 et la 7 montrent la proportion de patients ayant obtenu une réponse EASI-75 et la proportion de patients ayant obtenu une amélioration ≥4 points du Worst Pruritus NRS jusqu'à la semaine 16.

Tableau 17: Résultats d'efficacité de RINVOQ avec les TCS concomitants après la semaine 16

Groupe de traitement

Placebo + TCS

UPA 15 mg + TCS

Nombre de participants randomisés

304

300

% de répondeurs

vIGA-AD 0/1a,b

10,9%

39,6%f

EASI 75a

26,4%

64,6%f

EASI 90a

13,2%

42,8%f

EASI 100a

1,3%

12,0% g

Worst Pruritus NRSc

(amélioration ≥4 points)

15,0%

N=294

51,7%f

N=288

Worst Pruritus NRS 0 ou 1d

7,3%

N=300

33,1%g

N=296

Changement moyen en pourcentage (ET)e

EASI

-45,9% (2,16)

-78,0%f (1,98)

SCORAD

-33,6% (1,90)

-61,2%g (1,70)

Worst Pruritus NRS

-25,1% (3,35)

-58,1%f (3,11)

Abréviations: UPA= Upadacitinib (RINVOQ); PBO = Placebo

a D'après le nombre de patients randomisés

b Un répondeur a été défini comme un patient ayant un score vIGA-AD de 0 ou 1 («aucune lésion» ou «presque aucune lésion») avec une diminution de ≥2 points sur une échelle ordonnée de 0 à 4

c N = Nombre de patients dont le Worst Pruritus NRS initial est ≥4

d N = Nombre de patients dont le Worst Pruritus NRS initial est > 1

e % de modification = changement moyen en pourcentage des «moindres carrés» par rapport à la valeur initiale

f p < 0,001 contrôlée pour plusieurs tests comparant l'upadacitinib au placebo + TCS

g p < 0,001 nominale de l'upadacitinib par rapport au placebo + TCS

 

Figure 6: Proportion de patients ayant obtenu une réponse EASI-75 dans l'étude AD UP

Bild 15

Figure 7: Proportion de patients ayant obtenu une amélioration ≥4 points du Worst Pruritus NRS dans l'étude AD UP

Bild 17

Les effets du traitement constatés dans les sous-groupes (poids, âge, sexe, origine ethnique et traitement antérieur par immunosuppresseurs) de l'étude AD UP étaient cohérents avec les résultats observés au sein de la population générale.

Les patients qui avaient été traités par RINVOQ 15 mg avaient significativement plus de jours sans utilisation de TCS avec une réponse EASI-75 (valeur moyenne: 33,5 jours) pendant une durée de 16 semaines par rapport au groupe placebo (valeur moyenne: 7,9 jours).

Les résultats obtenus après la semaine 16 ont été observés jusqu'à la semaine 52 chez les patients traités par RINVOQ 15 mg.

Qualité de vie / Résultats rapportés par les patients

Dans les études MEASURE UP, une part significativement plus élevée des patients traités par RINVOQ 15 mg a rapporté, après la semaine 16, des soulagements cliniquement significatifs des symptômes de la DA et des baisses de l'impact de la DA sur la qualité de vie liée à l'état de santé par rapport au placebo (Tableau 18). Une part significativement plus élevée des patients traités par RINVOQ ont obtenu, après la semaine 16, des diminutions cliniquement significatives de la sévérité des symptômes de la DA selon les scores ADem SS TSS-7 et ADem SS douleurs cutanées par rapport au placebo. Une part plus élevée des patients traités par RINVOQ a obtenu, après la semaine 16, des diminutions cliniquement significatives des effets rapportés par les patients de la DA sur le sommeil, les activités quotidiennes et l'état émotionnel selon les scores ADem à domaines IS par rapport au placebo. Par rapport au placebo, une part également supérieure des patients traités par RINVOQ a obtenu des améliorations cliniquement significatives de la fréquence des symptômes de la DA et de la qualité de vie liée à la santé selon POEM et DLQI après la semaine 16.

Les symptômes d'anxiété et de dépression évalués par le score HADS étaient significativement réduits; parmi les patients ayant des valeurs initiales ≥8 sur l'échelle HADS de l'anxiété ou de la dépression (valeur seuil pour les états anxieux ou les dépressions), une part plus élevée d'entre eux a obtenu des scores HADS anxiété et HADS dépression inférieurs à 8 sous RINVOQ 15 mg après la semaine 16 par rapport au placebo (Tableau 18).

Tableau 18: Résultats rapportés par les patients de l'étude sur RINVOQ en monothérapie après la semaine 16

Étude

MEASURE UP 1

MEASURE UP 2

Groupe de traitement

PBO

UPA

15 mg

PBO

UPA

15 mg

Nombre de participants randomisés

281

281

278

276

% de répondeurs

ADerm-SS TSS-7

(amélioration ≥28 points)a,b

15,0%

N=226

53,6%h

N=233

12,7%

N=244

53,0%h

N=230

ADerm-SS douleurs cutanées

(amélioration ≥4 points)a

15,0%

N=233

53,6% h

N=237

13,4%

N=247

49,4%h

N=237

ADerm-IS sommeil

(amélioration ≥12 points)a,c

13,2%

N=220

55,0%h

N=218

12,4%

N=233

50,2%h

N=219

ADerm-IS activités quotidiennes

(amélioration ≥14 points) a,d

20,3%

N=197

65,0%h

N=203

18,9%

N=227

57,0%h

N=207

ADerm-IS état émotionnel

(amélioration ≥11 points)a,d

19,8%

N=212

62,6%h

N=227

16,7%

N=234

57,0%h

N=228

DLQI

(DLQI 0/1)f

4,4%

N=252

30,3%h

N=258

4,7%

N=257

23,8%h

N=252

DLQI

(amélioration ≥4 points)a

29,0%

N=250

75,4%h

N=254

28,4%

N=250

71,7%h

N=251

POEM

(amélioration ≥4 points)a

22,8%

N=276

75,0%h

N=278

28,7%

N=268

70,9%h

N=268

HADS

(HADS-A < 8 et HADS-D < 8)g

14,3%

N=126

45,5%h

N=145

11,4%

N=140

46,0%h

N=137

Abréviations: UPA= Upadacitinib (RINVOQ); PBO = Placebo

Les valeurs seuil définies correspondent à la différence cliniquement significative minimale (MCID) et ont été utilisées pour déterminer la réponse.

a N = Nombre de patients dont la valeur initiale est supérieure ou égale à la MCID.

b ADerm-SS TSS-7 évalue les démangeaisons pendant le sommeil et en état de veille, les douleurs cutanées, les lésions cutanées, la douleur provoquée par les lésions cutanées, la sècheresse cutanée et la desquamation cutanée dues à la DA.

c ADerm-IS sommeil évalue la difficulté à s'endormir et l'impact sur le sommeil et le lever la nuit dû à l'D.

d ADerm-IS activités quotidiennes évalue l'impact de la DA sur les activités ménagères, les activités physiques, les activités sociales et la concentration.

e ADerm-IS état émotionnel évalue la confiance en soi, le stress émotionnel et la tristesse dus à la DA.

f N est le nombre de patients ayant un score DLQI initial > 1.

g N est le nombre de patients dont le score HADS-A ou HADS-D initial est ≥8.

h p < 0,001 contrôlée pour plusieurs tests comparant l'upadacitinib au placebo

 

Colite ulcéreuse

L'efficacité et la sécurité de RINVOQ ont été évaluées dans trois études de phase III multicentriques, en double aveugle, contrôlées contre placebo: deux études d'induction, UC-1 (U-ACHIEVE Induction) et UC-2 (U-ACCOMPLISH), et une étude d'entretien, UC-3 (U-ACHIEVE Maintenance).

L'évaluation de l'activité de la maladie était basée sur le score Mayo adapté (aMS, score Mayo excluant l'évaluation globale du médecin), sur une échelle de 0 à 9 et composé de trois sous-scores allant de 0 (normale) et 3 (extrêmement sévère): le sous-score de la fréquence des selles (SFS), le sous-score de rectorragie (RBS) et sous-score endoscopique (ES) faisant l'objet d'une vérification centralisée.

Tableau 19: Résumé des études cliniques

Nom de l'étude

Population (n)

Bras de traitement

Critères d'évaluation importants

Induction

U-ACHIEVE

(UC-1)

U-ACCOMPLISH (UC-2)

Échec de traitement biologique*

(246/473)

Pas d'échec de traitement biologique+(227/473)

Échec de traitement biologique

(262/515)

Pas d'échec de traitement biologique (253/515)

Upadacitinib 45 mg

Placebo

Critère d'évaluation principal:

Rémission clinique selon le score Mayo adapté à la semaine 8

Critères d'évaluation secondaires à la semaine 8 ou selon les indications:

Amélioration endoscopique

Rémission endoscopique

Réponse clinique

Réponse clinique à la semaine 2

Amélioration histo-endoscopique de la muqueuse

Pas de besoin impérieux de déféquer

Pas de douleur abdominale

Amélioration histologique

Variation du score IBDQ total par rapport aux valeurs initiales

Cicatrisation de la muqueuse

Variation du score FACIT-F par rapport aux valeurs initiales

Entretien

U-ACHIEVE

(UC-3)

Échec de traitement biologique

(225/451)

Pas d'échec de traitement biologique (226/451)

Upadacitinib 15 mg

Upadacitinib 30 mg

Placebo

Critère d'évaluation principal:

Rémission clinique selon le score Mayo adapté à la semaine 52

Critères d'évaluation secondaires à la semaine 52:

Amélioration endoscopique

Maintien de la rémission clinique

Rémission clinique sans corticostéroïde

Maintien de l'amélioration endoscopique

Rémission endoscopique

Maintien de la réponse clinique

Amélioration histo-endoscopique de la muqueuse

Modification du score IBDQ total par rapport aux valeurs initiales

Cicatrisation de la muqueuse

Pas de besoin impérieux de déféquer

Pas de douleur abdominale

Variation du score FACIT-F par rapport aux valeurs initiales

*Échec de traitement biologique: réponse insuffisante, perte de réponse ou intolérance à un traitement biologique antérieur.

+Pas d'échec de traitement biologique: réponse insuffisante, perte de réponse ou intolérance à un traitement conventionnel antérieur, mais pas d'échec de traitement biologique.

Abréviations: IBDQ: Questionnaire sur les maladies inflammatoires de l'intestin (Inflammatory Bowel Disease Questionnaire), FACIT-F: évaluation fonctionnelle de la thérapie des maladies chroniques – fatigue (Functional Assessment of Chronic Illness Therapy-Fatigue)

 

Études d'induction (UC-1 et UC-2)

Dans le cadre des études UC-1 et UC-2, 979 adultes et 9 adolescents (473 et 515 patients respectivement) ont été randomisés selon un rapport de 2:1, et traités pendant 8 semaines par RINVOQ 45 mg une fois par jour ou par placebo pendant 8 semaines et ont été inclus dans l'évaluation de l'efficacité. Tous les patients envisagés avaient une colite ulcéreuse active modérée à sévère, définie par un score aMS de 5 à 9 avec un sous-score ES de 2 ou 3, et avaient présenté un échec au traitement antérieur, y compris une réponse insuffisante, une perte de réponse ou une intolérance à un traitement conventionnel et/ou biologique antérieur. Les patients déjà traités avec un inhibiteur des JAK ont été exclus des études.

Parmi ces 979 patients adultes, 500 présentaient une réponse insuffisante au traitement par un ou plusieurs agents biologiques ou ne les avaient pas tolérés (échec de traitement biologique antérieur) (246 et 254 patients). À l'inclusion, respectivement 46 % et 47 % des patients ont reçu des corticostéroïdes, 1 % et 1 % du méthotrexate et 57 % et 61 % des aminosalicylés. L'utilisation concomitante de thiopurines n'était pas autorisée pendant les études. L'activité de la maladie était modérée (aMS ≤7) chez respectivement 59 % et 59 % des patients et sévère (aMS > 7) chez 41 % et 41 % des patients.

Les résultats obtenus pour le critère d'évaluation principal de rémission clinique et les critères d'évaluation secondaires à la semaine 8 chez les patients adultes en échec de traitement biologique antérieur sont indiqués dans le Tableau 20. Les résultats regroupés de la réponse clinique au cours du temps par paMS dans l'UC-1 et l'UC-2 sont présentés dans la Figure 8.

Tableau 20: Proportion de patients adultes en échec de traitement biologique antérieur ayant répondu au critère d'évaluation principal et aux critères d'évaluation secondaires d'efficacité à la semaine 8 dans les études d'induction UC-1 et UC-2

 

UC-1

(U-ACHIEVE)

UC-2

(U-ACCOMPLISH)

Critère d'évaluation

PBO

N = 78

UPA

45mg

N = 168

Différence entre les traitements

(IC à 95 %)

PBO

N = 86

UPA

45mg

N = 168

Différence entre les traitements

(IC à 95 %)

Activité de la maladie et symptômes de la colite ulcéreuse

Rémission cliniquea

0,4 %

17,9 %

17,5 %*

(11,4; 23,6)

2,5 %

29,9 %

27,3 %*

(19,6; 35,1)

Réponse cliniqueb

12,8 %

64,4 %

51,6 %*

(41,2; 61,9)

19,9 %

69,0 %

49,1 %*

(38,1; 60,1)

Pas de besoin impérieux de déféquer

14,1 %

40,2 %

26,1 %*

(15,4; 36,8)

17,4 %

50,0 %

32,6 %*

(21,5; 43,6)

Pas de douleur abdominale

20,5 %

42,6 %

22,1 %*

(10,4; 33,8)

18,6 %

53,0 %

34,4 %*

(23,2; 45,5)

Évaluation endoscopique et histologique

Rémission endoscopiquec

0

8,9 %

8,9 %*

(4,6; 13,3)

1,2 %

12,5 %

11,3 %*

(5,8; 16,8)

Amélioration endoscopiqued

1,7 %

27,0 %

25,3 %*

(17,8; 32,7)

5,0 %

37,0 %

32,0 %*

(23,3; 40,7)

Amélioration histologiquee

17,5 %

51,0 %

33,5 %*

(22,1; 44,9)

21,0 %

58,9 %

37,9 %*

(26,4; 49,4)

Amélioration histo- endoscopique de la muqueusef

1,4 %

22,7 %

21,3 %*

(14,4; 28,2)

4,8 %

30,4 %

25,6 %*

(17,3; 34,0)

Cicatrisation de la muqueuseg

0

6,5 %

6,5 %***

(2,8; 10,3)

1,2 %

8,9 %

7,8 %*

(2,9 -;12,6)

Qualité de vie

Variation du score FACIT-F par rapport aux valeurs initiales

N = 65
1,3

N = 154
9,6

8,3*

(5,66; 11,01)

N = 76
3,3

N = 154
9,8

6,6*

(4,15; 8,99)

Variation du score IBDQ total par rapport aux valeurs initiales

N = 65
14,6

N = 155
55,7

41,1*

(31,53; 50,64)

N = 76
17,4

N = 156
53,5

36,1*

(27,57; 44,72)

Abréviation: PBO = placebo

*p < 0,001, différence entre les traitements (IC à 95 %)

** p ≤0,01

***p ≤0,05

a Selon l'aMS: sous-score SFS ≤1 et pas supérieur au score à l'inclusion dans l'étude, sous-score RBS = 0, sous-score ES ≤1 sans friabilité

b Selon l'aMS: baisse ≥2 points et ≥30 % par rapport à l'inclusion et baisse du sous-score RBS ≥1 par rapport à l'inclusion ou valeur absolue de RBS ≤1

c Sous-score ES de 0

d Sous-score ES ≤1 sans friabilité

e Diminution du score Geboes par rapport à l'inclusion. Les résultats histologiques ont été évalués à l'aide du score Geboes.

f Sous-score ES ≤1 sans friabilité et score Geboes ≤3,1 (indiquant une infiltration de neutrophiles dans moins de 5 % des cryptes, l'absence de destruction de cryptes et d'érosion, d'ulcérations ou de granulation tissulaire).

g Sous-score ES = 0, score Geboes < 2 (indiquant l'absence de neutrophiles dans les cryptes ou la lamina propria, l'absence d'augmentation des éosinophiles, l'absence de destruction de cryptes et d'érosion, d'ulcérations ou de granulation tissulaire).

 

Figure 8: Proportion de patients adultes en échec de traitement biologique antérieur ayant atteint une réponse clinique évaluée par le score paMS (sous-scores SFS et RBS) au cours du temps dans les études d'induction UC-1 et UC-2

Bild 19

Phase d'induction prolongée

Au total, 124 patients adultes des études UC-1 et UC-2 n'ayant pas obtenu de réponse clinique après 8 semaines de traitement par RINVOQ 45 mg une fois par jour ont été inclus dans une phase d'induction prolongée en ouvert de 8 semaines. Parmi les patients en échec de traitement biologique antérieur qui recevaient le traitement par RINVOQ 45 mg une fois par jour pendant 8 semaines supplémentaires (16 semaines au total) (82 patients), 48,7 % des patients ont atteint une réponse clinique selon le score aMS. Parmi les patients ayant répondu au traitement de 16 semaines par RINVOQ 45 mg une fois par jour, 36,4 % des patients (n = 11) et 86,7 % des patients (n = 15) ont maintenu une réponse clinique évaluée selon le score aMS, avec un traitement d'entretien par RINVOQ 15 mg et 30 mg une fois par jour, respectivement. Après le traitement de 16 semaines par RINVOQ 45 mg une fois par jour, 20,0 % des patients (n = 15) suivant un traitement d'entretien par RINVOQ 15 mg et 41,2 % de ceux (n = 17) sous RINVOQ 30 mg une fois par jour étaient en rémission clinique selon le score aMS à la semaine 52.

Étude d'entretien (UC-3)

L'analyse de l'efficacité effectuée dans le cadre de l'étude UC-3 portait sur 223 patients adultes en échec de traitement biologique antérieur qui avaient obtenu une réponse clinique évaluée par le score aMS après 8 semaines de traitement d'induction par RINVOQ 45 mg une fois par jour. Les patients ont été randomisés et ont reçu RINVOQ 15 mg, RINVOQ 30 mg ou un placebo une fois par jour pendant une période pouvant aller jusqu'à 52 semaines.

Le critère d'évaluation principal était la rémission clinique à la semaine 52. Les critères d'évaluation principal et secondaires sont indiqués au Tableau 21. La rémission symptomatique par paMS au cours du temps est présentée dans la Figure 9.

Tableau 21: Proportion de patients adultes en échec de traitement biologique antérieur ayant répondu au critère d'évaluation principal et aux critères d'évaluation secondaires d'efficacité à la semaine 52 dans l'étude d'entretien UC-3

Critère d'évaluation

PBO

N = 80

UPA

15 mg

N = 71

UPA

30 mg

N = 72

Différence entre les traitements

15 mg vs PBO (IC à 95 %)

Différence entre les traitements

30 mg vs PBO

(IC à 95 %)

Activité de la maladie et symptômes de la colite ulcéreuse

Rémission cliniquea

7,6 %

40,5 %

49,8 %

32,9 %*

(20,0; 45,8)

42,2 %*

(29,1; 55,4)

Maintien de la rémission cliniqueb

N = 21

14,3 %

N = 17

76,5 %

N = 20

73,0 %

62,2 %*

(37,1; 87,3)

58,7 %*

(33,6 - 83,9)

Rémission clinique sans corticoïdesc

N = 21

14,3 %

N = 17

70,6 %

N = 20

73,0 %

56,3 %*

(30,0; 82,6)

58,7 %*

(33,6; 83,9)

Maintien de la réponse cliniqued

N = 70

14,4 %

N = 64

60,9 %

N = 65

69,9 %

46,6 %*

(32,0; 61,1)

55,5 %*

(41,5; 69,6)

Pas de besoin impérieux de déféquer

47,5 %

59,2 %

56,9 %

11,7 %*

(-4,2; 27,5)

9,4 %

(-6,4; 25,3)

Pas de douleur abdominale

46,3 %

53,5 %

50,0 %

7,3 %

(-8,7; 23,2)

3,7 %

(-12,1; 19,6)

Évaluation endoscopique et histologique

Maintien de l'amélioration endoscopiquee

N = 31

9,7 %

N = 24

70,8 %

N = 29

60,7 %

61,2 %*

(40,2; 82,1)

51,0 %*

(30,1; 72,0)

Rémission endoscopiquef

2,5 %

21,5 %

20,3 %

19,0 %*

(8,7; 29,3)

17,8 %*

(7,5; 28,0)

Amélioration histo-endoscopique de la muqueuseg

5,3 %

32,9 %

48,2 %

27,6 %*

(15,5; 39,8)

43,0 %*

(30,1; 55,8)

Amélioration endoscopiqueh

7,9 %

43,3 %

56,9 %

35,4 %*

(22,3; 48,5)

48,9 %* (35,6; 62,2)

Cicatrisation de la muqueusei

2,5 %

17,2 %

16,3 %

14,7 %**

(5,2; 24,2)

13,8 %**

(4,3; 23,3)

Qualité de vie

Variation du score FACIT-F par rapport aux valeurs initiales

3,2

8,2

9,8

5,0**

(1,51; 8,53)

6,6*

(3,06; 10,10)

Variation du score IBDQ total par rapport aux valeurs initiales

17,0

47,0

56,0

30,0*

(16,09; 43,90)

39,0*

(24,62; 53,30)

*p < 0,001, différence entre les traitements (IC à 95 %)

** p < 0,01

a Selon l'aMS: sous-score SFS ≤1 et pas supérieur au score à l'inclusion dans l'étude, sous-score RBS = 0, sous-score ES ≤1 sans friabilité

b Rémission clinique selon le score l'aMS à la semaine 52 chez les patients en rémission clinique à la fin de la phase d'induction

c Rémission clinique selon le score l'aMS à la semaine 52 et sans corticostéroïde pendant ≥90 jours précédant immédiatement la semaine 52 chez les patients en rémission clinique à la fin de la phase d'induction

d Rémission clinique selon le score l'aMS à la semaine 52 chez les patients en rémission clinique à la fin de la phase d'induction

e Maintien de la cicatrisation de la muqueuse, sous-score ES ≤1 sans friabilité, chez les patients dont la muqueuse a cicatrisé pendant la phase d'induction.

f Sous-score ES = 0

g Sous-score ES ≤1 sans friabilité et score Geboes ≤3,1 (indiquant une infiltration neutrophile dans < 5 % des cryptes, l'absence de destruction des cryptes, d'érosion, d'ulcérations ou de granulation tissulaire).

h Sous-score ES ≤1 sans friabilité

i Sous-score ES = 0, score Geboes < 2 (indiquant l'absence de neutrophiles dans les cryptes ou la lamina propria et l'absence d'augmentation des éosinophiles, l'absence de destruction des cryptes, d'érosion, d'ulcérations ou de granulation tissulaire).

 

Figure 9: Proportion de patients adultes en échec de traitement biologique antérieur ayant obtenu une rémission symptomatique évaluée par le score paMS (sous-scores SFS ≤1 et RBS = 0) au cours du temps dans l'étude d'entretien UC-3

Bild 21

Maladie de Crohn

L'efficacité et la sécurité de RINVOQ ont été évaluées dans trois études de phase III multicentriques, en double aveugle, contrôlées contre placebo: deux études d'induction, CD-1 (U-EXCEED) et CD-2 (U-EXCEL), suivies d'une étude d'entretien de 52 semaines s'achevant par une étude de long terme, CD-3 (U-ENDURE). Les co-critères d'évaluation principaux étaient la rémission clinique et la réponse endoscopique à la semaine 12 pour CD-1 et CD-2 et à la semaine 52 pour CD-3.

Les patients éligibles avaient entre 18 et 75 ans et présentaient une maladie de Crohn (MC) active modérée à sévère, définie comme une fréquence quotidienne moyenne de selles (SF) très molles ou liquides ≥4 et/ou un score quotidien moyen de douleurs abdominales (BS) ≥2 et un score endoscopique simplifié pour la MC (Simple Endoscopic Score for CD, SES-CD) confirmé par un examinateur central compris entre ≥6 et ≥4 dans le cadre d'une maladie isolée de l'iléon, hors présence de composants sténotiques.

Études d'induction (CD-1 et CD-2)

Dans le cadre des études CD-1 et CD-2, 1021 patients (495 et 526 patients respectivement) ont été randomisés selon un rapport de 2:1, et traités pendant 12 semaines par RINVOQ 45 mg une fois par jour ou par placebo.

Dans CD-1, tous les patients étaient en échec de traitement biologique antérieur. Parmi ces patients, 61 % (301/495) présentaient une réponse insuffisante ou une intolérance à deux traitements biologiques ou plus.

Dans CD-2, 45 % (239/526) des patients étaient en échec de traitement biologique antérieur et 55 % (287/526) présentaient une réponse insuffisante ou une intolérance à un traitement conventionnel, mais pas à un traitement biologique (pas d'échec de traitement biologique antérieur).

Seuls les résultats d'étude concernant les patients en échec de traitement biologique antérieur sont présentés ci-après. À l'inclusion, respectivement 34 % et 44 % de ces patients recevaient des corticostéroïdes, 7 % et 3 % des immunomodulateurs et 15 % et 12 % des aminosalicylés dans le cadre de CD-1 et CD-2.

Dans les deux études, les patients qui recevaient des corticostéroïdes à l'inclusion ont commencé une diminution progressive de la posologie de ces corticoïdes à partir de la semaine 4.

Activité clinique de la maladie et symptômes

Dans CD-1 et CD-2, une proportion significativement plus élevée de patients en échec de traitement biologique antérieur a atteint le co-critère d'évaluation principal de rémission clinique sous RINVOQ 45 mg à la semaine 12 par rapport au placebo (Tableau 22). Dans les deux études, l'efficacité est apparue dès la semaine 2 par rapport au placebo, une proportion significativement plus élevée de patients traités par RINVOQ 45 mg une fois par jour ayant obtenu une réponse clinique (CR-100). Une proportion significativement plus élevée de patients a obtenu une réponse clinique à la semaine 4 par rapport au placebo.

Dans les études CD-1 et CD-2, une proportion significativement plus élevée de patients en échec de traitement biologique antérieur traités par RINVOQ 45 mg (respectivement 51 % et 59 %) a obtenu une réponse clinique, évaluée par le score CDAI, à la semaine 12 par rapport au placebo (27 % et 25 %).

Dans les deux études, les patients ayant reçu RINVOQ 45 mg ont présenté à la semaine 12, comparativement à ceux sous placebo, une amélioration significativement plus importante de la fatigue, évaluée par le score FACIT-F, par rapport à l'inclusion.

Évaluation endoscopique

Dans CD-1 et CD-2, une proportion significativement plus élevée de patients en échec de traitement biologique antérieur traités par RINVOQ 45 mg a atteint le co-critère d'évaluation principal de réponse endoscopique à la semaine 12 par rapport au placebo (Tableau 22). Dans les études CD-1 et CD-2, une proportion plus élevée de patients traités par RINVOQ 45 mg en échec de traitement biologique antérieur (17 % et 16 %) a obtenu une cicatrisation de la muqueuse (score partiel SES-CD pour les ulcérations à la surface de 0 chez les patients qui avaient un score partiel SES-CD pour les ulcérations à la surface ≥1 à l'inclusion) à la semaine 12 par rapport au placebo (0 % et 1 %).

Dans CD-1 et CD-2, une proportion plus élevée de patients en échec de traitement biologique antérieur traités par RINVOQ 45 mg (14 % et 12 %) a obtenu un score SES-CD de 0-2 par rapport au placebo (0% et 1 %).

Tableau 22: Proportion de patients en échec de traitement biologique antérieur ayant atteint les critères d'évaluation principaux et ultérieurs concernant l'efficacité dans les études d'induction CD-1 et CD-2

Étude

CD-1

(U-EXCEED)

CD-2

(U-EXCEL)

Groupe de traitement

PBO

N = 171

UPA

45 mg

n = 324

Différence entre les traitements (IC à 95 %)

PBO

N = 78

UPA

45 mg

n = 161

Différence entre les traitements (IC à 95 %)

Co-critères d'évaluation principaux à la semaine 12

Rémission cliniquea

14 %

40 %

26 %

(19, 33)*

14 %

47 %

33 %

(22; 44)*

Réponse endoscopique

4 %

35 %

31 %

(25, 37)*

9 %

38 %

29 %

(19, 39)*

Autres critères d'évaluation à la semaine 12

Rémission clinique, évaluée par le score CDAIc

21 %

39 %

18 %

(10, 26)*

16 %

44 %

28 %

(17; 39)*

Rémission clinique sans corticostéroïdesa,d

N=60

7%

N=108

37%

30%

(19, 41)*

N=36

6 %

N=70

39 %

33 %

(19; 47)*

Rémission endoscopiquee

2 %

19 %

17 %

(12, 22)*

4 %

21 %

17 %

(9; 24)*

Abréviations: PBO = placebo; UPA = upadacitinib

* p ≤0,001, UPA par rapport au PBO, différence entre les traitements (IC à 95 %)

a Moyenne quotidienne de SF très molles ou liquides ≤2,8 et de BS ≤1,0, les deux valeurs n'étant pas supérieures aux valeurs initiales

b Diminution du score SES-CD > 50 % par rapport au début de l'étude d'induction (ou, chez les patients ayant un score SES-CD de 4 au début de l'étude d'induction, diminution d'au moins 2 points par rapport au début de l'étude d'induction)

c CDAI < 150

d Arrêt du traitement stéroïdien et obtention d'une rémission clinique chez les patients qui prenaient des stéroïdes à l'inclusion

e Score SES-CD ≤4 et au moins 2 points de moins qu'à l'inclusion et aucun score partiel d'une variable individuelle > 1

 

Étude d'entretien (CD-3)

502 patients ont été inclus dans l'évaluation primaire de l'efficacité réalisée dans CD-3; dans le cadre d'un traitement d'induction de 12 semaines par RINVOQ 45 mg une fois par jour, ils ont obtenu une réponse clinique, évaluée par le score SF/BS (diminution ≥30 % de la moyenne quotidienne de SF très molles ou liquides et/ou baisse ≥30 % de la moyenne quotidienne des BS par rapport à l'inclusion, les deux valeurs n'étant pas supérieures aux valeurs initiales). Les patients ont à nouveau été randomisés et ont reçu un traitement d'entretien par RINVOQ 15 mg ou 30 mg une fois par jour ou un placebo pendant 52 semaines, soit une durée totale de traitement d'au moins 64 semaines. Parmi les répondeurs à nouveau randomisés dans le cadre de l'évaluation primaire, 377 patients étaient en échec de traitement biologique antérieur. Seuls les résultats d'étude concernant les patients en échec de traitement biologique antérieur sont présentés ci-après.

Activité clinique de la maladie et symptômes

Une proportion significativement plus élevée de patients traités par RINVOQ 15 mg ou 30 mg a atteint le co-critère d'évaluation principal de rémission clinique, évaluée par le score SF/BS, à la semaine 52 par rapport au placebo (Figure 10, Tableau 23).

Figure 10: Proportion de patients en échec de traitement biologique antérieur ayant obtenu une rémission clinique dans l'étude d'entretien CD-3

Bild 23

Les patients ayant reçu RINVOQ 30 mg ont présenté à la semaine 52, comparativement à ceux sous placebo, une amélioration significativement plus importante de la fatigue, évaluée par le score FACIT-F, par rapport à l'inclusion.

Tableau 23: Proportion de patients en échec de traitement biologique antérieur ayant atteint les critères d'évaluation principaux et ultérieurs concernant l'efficacité à la semaine 52 de l'étude d'entretien CD-3 (U-ENDURE)

Groupe de traitement

PBO+

N = 126

UPA

15 mg

n = 124

UPA

30 mg

n = 127

Différence entre les traitements 15 mg vs. PBO (IC à 95 %)

Différence entre les traitements 30 mg vs. PBO (IC à 95 %)

Co-critères d'évaluation principaux

Rémission cliniquea

9 %

32 %

43 %

24 %

(14; 33)*

34 %

(24; 44)*

Réponse endoscopiqueb

4 %

23 %

39 %

19 %

(11; 27)*

35%

(26; 44)*

Autres critères d'évaluation

Rémission clinique sur l'échelle CDAIc

12 %

34 %

45 %

22 %

(12; 32)*

33 %

(23; 43)*

Rémission clinique sans corticostéroïdesa,d

9 %

32 %

41 %

24 %

(14; 33)*

32 %

(22; 42)*

Maintien de la rémission cliniquea,e

N=77

13 %

N=77

44 %

N=75

60 %

31 %

(18; 45)*

47 %

(34; 60)*

Rémission endoscopiquef

2 %

16 %

27 %

14 %

(7; 21)*

24 %

(16; 33)*

Rémission profondea,f,g

2 %

13 %

21 %

11 %

(4; 17)**

19 %

(11; 26)*

Abréviations: PBO = placebo; UPA = upadacitinib

+ Le bras recevant le placebo se composait de patients ayant obtenu une réponse clinique, évaluée par le score SF/BS, sous RINVOQ 45 mg à la fin de l'étude d'induction. Ils ont été randomisés dans le groupe recevant le placebo au début du traitement d'entretien.

* p ≤0,001, UPA par rapport au PBO, différence ajustée entre les traitements (IC à 95 %)

** p ≤0,01, UPA par rapport au PBO, différence ajustée entre les traitements (IC à 95 %)

a Moyenne quotidienne de SF très molles ou liquides ≤2,8 et de BS ≤1,0, les deux valeurs n'étant pas supérieures à la valeur initiale

b Diminution du score SES-CD > 50 % par rapport au début de l'étude d'induction (ou, chez les patients ayant un score SES-CD de 4 au début de l'étude d'induction, diminution d'au moins 2 points par rapport au début de l'étude d'induction)

c CDAI < 150

d Absence de corticostéroïdes pendant 90 jours avant la semaine 52 et obtention d'une rémission clinique. Dans le groupe de patients qui, au début de l'étude d'induction, étaient traités par corticostéroïdes, 35 % (n = 46) ne prenaient aucun corticostéroïde et étaient en rémission clinique dans le groupe de traitement par RINVOQ 15 mg, 40 % (n = 50) dans le groupe de traitement par RINVOQ 30 mg et 2 % (n = 50) dans le groupe recevant le placebo pendant 90 jours avant la semaine 52.

e Défini comme l'obtention d'une rémission clinique à la semaine 52 chez les patients en rémission clinique au début de l'étude d'entretien.

f Score SES-CD ≤4 et au moins 2 points de moins qu'à l'inclusion et aucun score partiel d'une variable individuelle > 1

g Rémission clinique et rémission endoscopique

 

Les patients qui n'étaient pas en rémission clinique, évaluée par le score SF/BS, à la semaine 12 de la phase d'induction avec RINVOQ dans CD-1 et CD-2 ont continué à recevoir RINVOQ 30 mg une fois par jour pendant 12 semaines supplémentaires (122 patients). Les patients ayant reçu le traitement prolongé présentaient une durée moyenne de la maladie plus longue (12,3 ans), un taux supérieur d'échec de traitement biologique antérieur (79,5 %) et une fréquence plus élevée d'échec d'au moins trois traitements biologiques (42,3 %) que la population de patients globale incluse dans les études d'induction. Parmi les patients en échec de traitement biologique antérieur (97 patients), 23 % ont atteint une rémission clinique et 54% ont obtenu une réponse clinique à la semaine 24. Parmi les patients ayant répondu à la phase de traitement prolongée et qui ont continué à recevoir un traitement d'entretien par RINVOQ 30 mg, 18 % ont atteint une rémission clinique et 15 % ont obtenu une rémission endoscopique à la semaine 52.

Évaluations endoscopiques

Parmi les patients en échec de traitement biologique antérieur dans CD-3, une proportion significativement plus élevée de patients traités par RINVOQ 15 mg ou 30 mg a atteint le co-critère d'évaluation principal de réponse endoscopique par rapport au placebo à la semaine 52 (Tableau 23). Une proportion plus élevée de patients traités par RINVOQ 15 mg et 30 mg (12 % et 20 %) a obtenu une cicatrisation de la muqueuse (score partiel SES-CD pour les ulcérations à la surface de 0 chez les patients qui avaient un score partiel SES-CD pour les ulcérations à la surface ≥1 à l'inclusion) à la semaine 52 par rapport au placebo (2 %). Une proportion plus élevée de patients traités par RINVOQ 15 mg et 30 mg (11 % et 18 %) a atteint un score SES-CD de 0-2 à la semaine 52 par rapport au placebo. Une proportion plus élevée de patients traités par RINVOQ 15 mg et 30 mg (15 % et 24%), qui recevaient des stéroïdes à l'inclusion, a obtenu une rémission endoscopique sans corticostéroïdes à la semaine 52 par rapport au placebo (0 %).

Traitement d'urgence

Dans CD-3, un traitement d'urgence par RINVOQ 30 mg a été envisagé pour les patients ayant obtenu une réponse insuffisante ou une perte de réponse au cours de la phase d'entretien. Parmi les patients en échec de traitement biologique antérieur qui avaient été randomisés dans le bras de traitement par RINVOQ 15 mg et qui avaient reçu un traitement d'urgence par RINVOQ 30 mg, 12 et 24 semaines après l'instauration du traitement d'urgence, 83 % et 88 % ont obtenu une réponse clinique, évaluée par le score SF/BS, et 42% et 55 % ont obtenu une rémission clinique. Parmi les patients qui avaient été randomisés dans le bras recevant le placebo et qui avaient reçu un traitement d'urgence par RINVOQ 30 mg, 12 et 24 semaines après l'instauration du traitement d'urgence, 87 % et 93 % ont obtenu une réponse clinique, évaluée par le score SF/BS, et 52 %et 55 % ont obtenu une rémission clinique.

Résultats liés à la santé et qualité de vie

Dans CD-1 et CD-2, les patients traités par RINVOQ ont obtenu une amélioration plus importante par rapport à l'inclusion du score IBDQ global, dans tous les scores de domaines IBDQ, notamment les symptômes intestinaux, les symptômes systémiques et les aptitudes fonctionnelles émotionnelles et sociales à la semaine 12 par rapport au placebo. Dans CD-3, ces améliorations ont perduré jusqu'à la semaine 52 chez les patients traités par RINVOQ 15 mg et 30 mg.

Pharmacocinétique

L'exposition plasmatique à l'upadacitinib est proportionnelle à la dose pour l'ensemble des doses thérapeutiques. Les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre étaient atteintes en 4 jours, l'administration à plusieurs reprises une fois par jour ayant mené à une accumulation minimale.

Absorption

Après administration orale de la formule à libération prolongé d'upadacitinib, l'upadacitinib est absorbé avec un Tmax médian de 2 à 4 heures. La prise simultanée d'upadacitinib et d'un repas riche en lipides n'a pas eu d'influence cliniquement significative sur l'exposition à l'upadacitinib (l'AUCinf présentait une augmentation de 29 % et la Cmax de 39 % à 60 %). Dans les études cliniques, RINVOQ était administré indépendamment des repas (voir «Posologie/Mode d'emploi»).

Distribution

L'upadacitinib se lie à 52 % aux protéines plasmatiques. Le rapport érythroplasmatique de l'upadacitinib est 1,0, ce qui montre que le principe actif est distribué à parts égales entre le plasma et les composants cellulaires du sang.

Métabolisme

L'upadacitinib est métabolisé par le CYP3A4, avec peut-être une faible participation du CYP2D6. L'activité pharmacocinétique de l'upadacitinib est attribuée au principe actif inchangé. Dans une étude chez l'humain avec des marqueurs radioactifs, 79 % de la radioactivité totale dans le plasma est attribuée à l'upadacitinib tandis que 13 % et 7,1 % sont attribués respectivement aux deux principaux métabolites découverts (produits de la mono-oxydation suivie d'une glucuronidation ou de la mono-oxydation suivie d'une ouverture de cycle). Aucun métabolite actif de l'upadacitinib n'a été identifié.

Élimination

Après une administration unique d'une solution à libération immédiate d'upadacitinib marquée au C14, l'upadacitinib était principalement éliminé sous forme inchangée dans l'urine (24 %) et les selles (38 %). Environ 34 % de la dose d'upadacitinib était éliminée sous forme de métabolites. La demi-vie d'élimination terminale moyenne se situait entre 9 et 14 heures.

Cinétique pour certains groupes de patients

Troubles de la fonction hépatique

Comparé aux volontaires ayant une fonction hépatique normale, l'AUC de l'upadacitinib présentait une augmentation de 28 % et de 24 %, respectivement, chez les patients atteints de troubles légers (Child-Pugh A) et modérés (Child-Pugh B). Comparé aux volontaires ayant une fonction hépatique normale, la Cmax de l'upadacitinib est restée inchangée chez les patients atteints de troubles de la fonction hépatique légers et était augmentée de 43 % chez ceux atteints de troubles de la fonction hépatique modérés. L'upadacitinib n'a pas été étudié chez les patients atteints de troubles sévères de la fonction hépatique (Child-Pugh C) (voir «Posologie/Mode d'emploi»).

Troubles de la fonction rénale

Comparé aux volontaires ayant une fonction rénale normale, l'AUC de l'upadacitinib a augmenté de 18 % chez des volontaires atteints de troubles légers de la fonction rénale (débit de filtration glomérulaire estimé de 60 à 89 ml/min/1,73 m2), de 33 % chez des volontaires atteints de troubles modérés de la fonction rénale (débit de filtration glomérulaire estimé de 30 à 59 ml/min/1,73 m2) et de 44 % chez des volontaires atteints de troubles sévères de la fonction rénale (débit de filtration glomérulaire estimé de 15 à 29 ml/min/1,73 m2). La Cmax de l'upadacitinib était comparable chez les volontaires ayant une fonction rénale normale et altérée. L'upadacitinib n'a pas été étudié chez des volontaires en insuffisance rénale terminale (débit de filtration glomérulaire estimé <15 ml/min/1,73 m2) ou chez des volontaires dialysés (voir «Posologie/Mode d'emploi»).

Autres facteurs intrinsèques

Le sexe, le poids corporel, la race, l'âge et l'appartenance ethnique n'ont pas eu d'effet cliniquement pertinent sur l'exposition à l'upadacitinib.

La pharmacocinétique de l'upadacitinib est cohérente entre les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, d'arthrite psoriasique, de spondylarthrite ankylosante, de dermatite atopique, de colite ulcéreuse et de maladie de Crohn.

Données précliniques

Toxicité en cas d'administration répétée

Dans les études animales non cliniques sur le rat et le chien, une baisse des lymphocytes circulants et une diminution de la cellularité des tissus lymphatiques ainsi qu'une suppression de l'érythropoïèse ont été observées à des doses cliniquement significatives. Des effets secondaires liés à des infections opportunistes, comme une démodécie (gale) chez le chien, ont été enregistrés à des expositions deux fois supérieures à l'exposition attendue (AUC) après administration d'une dose clinique de 15 mg, ainsi qu'à des expositions similaires à celle attendue à la dose de 30 mg et à des expositions correspondant à 0,9 fois l'exposition attendue à une dose clinique de 45 mg.

Génotoxicité

Sur la base des résultats des tests in vitro et in vivo, l'upadacitinib ne s'est avéré ni mutagène ni génotoxique en ce qui concerne les mutations géniques et les aberrations chromosomiques.

Carcinogénicité

L'upadacitinib ne s'est pas avéré cancérigène à des niveaux d'exposition 4 et 10 fois supérieurs à la dose clinique de 15 mg (sur la base de l'AUC, après administration orale de 15 ou 20 mg/kg/jour à des rats mâles et femelles), 2 et 5 fois supérieurs à la dose clinique de 30 mg et 1,7 à 4 fois supérieurs à la dose clinique de 45 mg. Ces résultats sont basés sur une étude de carcinogénicité de 2 ans sur des rats Sprague-Dawley. L'upadacitinib ne s'est pas avéré carcinogène dans une étude de carcinogénicité de 26 semaines sur des souris transgéniques CByB6F1-Tg(HRAS)2Jic.

Toxicité pour la reproduction

L'upadacitinib s'est avéré tératogène chez le rat et le lapin à des expositions correspondant à 1,6 fois (rat) ou à 15 fois (lapin) celle de la dose clinique de 15 mg, à 0,8 fois (rat) ou à 7,6 fois (lapin) celle de la dose clinique de 30 mg et à 0,6 fois ou 6 fois celle de la dose clinique de 45 mg (sur base de l'AUC, après administration de doses orales de 4 ou 25 mg/kg/jour à la mère). Chez le rat, les effets comprenaient une augmentation de deux déformations osseuses déterminées (humérus déformé et omoplate incurvée) et l'incurvation des os des membres antérieurs et postérieurs. Les effets portant sur le développement chez le lapin comprenaient une augmentation des pertes post-implantatoires, une augmentation des résorptions précoces et des résorptions totales, un faible poids corporel du fœtus et une incidence accrue des malformations cardiaques. Dans une étude sur le développement pré-/postnatal chez le rat, l'upadacitinib n'a pas montré d'effet sur la mère ni d'influence sur la mise bas, la lactation ou le comportement maternel. En outre, aucun effet n'était visible sur la progéniture.

Dans une étude sur la fertilité et l'embryogenèse précoce, l'upadacitinib n'a pas eu d'effet sur la fertilité de rats mâles ou femelles après l'administration de jusqu'à 50 mg/kg/jour à des rats mâles et jusqu'à 75 mg/kg/jour à des rats femelles. Les augmentations dose-dépendantes de la résorption fœtale liées aux pertes post-implantatoires à des doses de 25 et 75 mg/kg/jour dans cette étude ont été attribuées aux effets toxiques sur le développement/tératogènes de l'upadacitinib chez le rat.

Après administration d'upadacitinib à des rates allaitantes, la concentration d'upadacitinib dans le lait au cours du temps correspondait généralement à celle dans le plasma, l'exposition dans le lait étant environ 30 fois supérieure à celle dans le plasma maternel. La substance retrouvée dans le lait correspondait à la substance-mère à 97 % environ.

Remarques particulières

Stabilité

Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.

Remarques particulières concernant le stockage

Ne pas conserver au-dessus de 25 °C.

Conserver dans le blister original pour protéger le contenu de l'humidité.

Tenir hors de portée des enfants.

Numéro d’autorisation

67257 (Swissmedic)

Présentation

RINVOQ 15 mg: blister de 28 comprimés à libération prolongée (B)

RINVOQ 30 mg: blister de 28 comprimés à libération prolongée (B)

RINVOQ 45 mg: blister de 28 comprimés à libération prolongée (B)

Titulaire de l’autorisation

AbbVie AG, 6330 Cham.

Mise à jour de l’information

Septembre 2024